Départ : Aillon station (les Ginets) (980 m)
Topo associé : Mont Morbié, Par Aillon station (Les Ginets)
Sommet associé : Mont Morbié (1542 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 100 m.
Ski : 1.3
Faune : cet itinéraire passe près de zones sensibles. Voir consignes sur fiches topo
Sortie du dimanche 26 mars 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Bleu à l'âmeEtat de la route : mieux que l'auteur de ce CR
Altitude du parking : 1250m
Altitude de chaussage (montée) : 1300 m
Altitude de déchaussage (descente) : 1300 m
Activité avalancheuse observée : Coulée virtuelle
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Forêt de Ste Anne | 1300 | NW | Transfo lourde | Y'a plus rien, je n'ai plus d'idée pour promouvoir le ski dans le val d'Aillon |
Skiabilité : 🤢 Mauvaise
Compte rendu
Avec La FanFan, Les PlayMoBoys, Les PlayMoGirls, Le Shark, MiniRex
Forêt de Ste Anne - A quatre pattes dans un névé
« Quand tu regardes trop la météo, tu restes au bistrot»...
Ces « 10 mots de Steph » écrits le 18 mars dernier, dans un CR signé d’un Skitourien au pseudo composé de l’anagramme de mes premiers mots (…si, si ça marche parce que 10 c’est 7 et 3) auraient dû réveiller en moi la méfiance envers l’astrologie à tendance météorologique.
Une douceur exceptionnelle, un isotherme 0° annoncé à plus 2600 m, une fenêtre météo incertaine, des coups de vent possibles et une envie plus forte de rester dans un lit douillet plutôt que d’aller cramer du gasoil pour une neige à la qualité plus qu’aléatoire ont eu raison de la faible volonté de la dream-team des «Branquignoles Des Hauts Pâturages".
Tout à commencer par l’aveu de faiblesse du Bref… « Et que moi je veux de la pente raide bien dure, pas de la grosse molle toute plate… je mérite mieux que ça avec les impôts que je paie… ». Le Bombé en fin négociateur a eu beau tenté de le ramener à la raison à grand coup de verre de rouge et de gourdin, rien n’y a fait, il est resté inflexible. C’est dommage, mais pour une fois qu’il lui arrive d’être endurant dans la raideur on a préféré le laisser se débarrasser de ce priapisme entre d’autres mains que les notre… Une relation d’amitié, oui… Mais ça, non… Et puis ce n’est pas à nous d’assumer une surdose de Tadalafil noyée dans un concentré de liqueur de gingembre relevée à la poudre de bois bandé…
Habitants de la Combe de Savoie restez chez vous ce Week-End, un animal sans gland rode.
On se retrouve donc avec Le Bombé seuls et désemparés, comme 2 gonades devant les portes du septième ciel. On essaie de se réconforter, de se remonter le moral, juste le moral… On tente de se trouver un semblant de motivation pour faire un truc samedi matin… Je cherche, je fouine et à mon air mine, il comprend que ça va être compliqué de trouver une sortie qui réponde à ses exigences. Pas trop loin, pas trop long, pas trop dur parce que vendredi soir, Monsieur Le Bombé risque de prendre une réculée de cow-boy.
Je lui propose un petit Cheval Noir depuis St François, mais ce galopin n’est pas emballé et en plus il ne trouve pas ça beau. Je m’énerve, on s’engueule, je deviens grossier, je l’ai même traité d’ongulé mangeur de selle…
Voilà c’est fini, faut que je me résigne, pas sortie de ski ce Week-End… Tout devient noir et mon esprit sombre. C’est un naufrage… Dans un élan de désespoir, j’envisage même d’aller me jeter dans les bras d’Alice Berg ou de la P’tite Annick pour trouver un peu de rèconfort. J’essaie de me reprendre en main, je lutte, mais comme Christine Deviers-Joncour, ma raison commence à branler du mât.
Je me résous à aller dormir, mais si la nuit porte conseil, la nuit me nuit, je change de porc. Demain sera un autre jour et peut-être que…
La nuit fut assez douce et dégagée et le ciel de mes rêves traversé par quelques météorismes audacieux.
Au réveil j’ai comme un flash, une idée… euh non c’est plutôt une connerie extraordinaire qui me titille. Je vais faire une sortie de ski virtuelle. Grand courageux devant l’éternel, je décide d’emmener dans ce délire, la personne la plus amène pour m’épauler dans cette quête : La FanFan, le dernier produit de ma volonté de repeupler le monde.
Je fais appel à ses connaissances, ses jeux et son enthousiasme pour m’assister dans mon délire. Je l’embarque dans mon SUV de bon pollueur mondain avec tout le matériel nécessaire à la réalisation d’une séance thérapeutique de défrustraction skiistique.
Nous partons ensemble à la recherche des derniers lieux propices de la vallée d’Aillon pour donner naissance à mon voyage dans les « Dernieres neiges du PlayBaujuKistan ». Une escapade onirique dans les affres d’un esprit en manque de ski… mais bien rempli par la folie ordinaire d’un hêtre sans charme, que rien ne frêne, qui ne peuplier et qui finira noyer dans ces propres mélèzes.
« Quand tu regardes trop la météo, tu restes trop longtemps au bistrot, tu ne fais vraiment rien de beau, et tu finiras dans un hôpital pour psychos... »
Voici donc les images du délire du jour :