Départ : Villemartin (1250 m)
Topo associé : Mont Jovet, versant S depuis Villemartin
Sommet associé : Mont Jovet (2558 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1150 m.
Ski : 2.2
Sortie du jeudi 8 mars 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
très beau et douxEtat de la route : enneigée et gelée le matin pour l'accès à la carrière.
Tout fondu à midi
Altitude du parking :1230 m
Altitude de chaussage (montée) : 1230
Altitude de déchaussage (descente) : 1160, remontée à pied à la carrière
Activité avalancheuse observée : pas vu de départ aujourd'hui.
les pentes les plus raides du Jovet sont purgées.
Il en reste à partir sur le Dou de Moutiers.
Quelques wouf à l'abord du sommet, même au Dou de Sublet!
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Villemartin , le mont, Dou de Sublet, point 2315, retour par la Cour
Je ne sais si je peux prétendre ici à une randonnée.
C'était une promenade plus exactement, et la carte postale était bien jolie.
De bonne heure, la vallée de Bozel fumait de toutes ses maisons recroquevillées. "Brrr, la neige encore!"
Puis les sapins avaient enfilé leur plus beau manteau, celui qui brille avec du blanc poudré sur le vert.
La trace des derniers skieurs s'estompait sous 20 cm de saupoudrage léger comme l'air.
Les hameaux de la Cour et du Mont attendaient en silence tandis que sur l'autre rive la rumeur montait de Courchevel.
Dans la forêt , quelques pentes un peu plus raides avaient gardé pour moi leur poids de neige, m'assurant pour l'heure un sérieux brassage et me promettant pour plus tard quelques virages délicieux.
Au sortir du bois, je fus presque bousculée par un chevreuil et rattrapée par trois vaillants skieurs.
Tous eurent tôt fait de disparaître , me laissant musarder.
A la première bosse, les jeunes gens décidèrent de rebrousser chemin.
Moi je n'avais pas mon content de lumière et de grand air.
J'allongeai donc la trace jusqu'au Dou de Sublet, avec en ligne de mire le Dou de Moutier.
"Pas pour aujourd'hui" , me recommanda le Villemartinois (?) qui m'avait rejointe.
"Faudrait passer sous le Dou de Moutiers , et là c'est vraiment pas bon!"
Mes conclusions étaient les mêmes , et quelques woufs suspects m'avaient déjà découragée de pousser plus loin l'aventure.
L'heure du casse-croûte avait sonné.
Repas frugal et puis hop, hop , hop , je me frayais un chemin royal entre les traces sinueuses des trois messieurs aperçus plus tôt.
Plus bas la neige devint collante, mais pas assez pour m'obliger à pousser-bâton.
Je voulus faire une dernière fois mon intéressante et me retrouvais plus bas qu'au départ.
Mais l'air était doux , le soleil printanier , et remonter la route à pied , sac et skis cachés dans un fourré, fut un dernier plaisir.