Départ : Station du Granier (970 m)
Topo associé : Mont Granier, par les barres de Tencovaz
Sommet associé : Mont Granier (1933 m)
Orientation : W
Dénivelé : 960 m.
Ski : 4.1
Sortie du dimanche 4 février 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
Plutôt couvert avec quelques éclaircies, iso 0°c 600m > 1600m, pas de vent.Etat de la route : sec
Altitude du parking : 970m
Départ 10h30. Poudre froide trafolée sur la piste, cela se skie bien ***
Poudre plus lourde en forêt, trace un peu zippante (regel de la neige tombée des arbres)
Prairie : 20-25cm de poudre froide sur fond dur bien lisse : que du bonheur *****
Barres: Crampons très nécessaires. Transfo regelée avec bon grip dans les ressauts ; poudre trafolée sur les vires ****
Descente 13h.
Altitude de chaussage (montée) : 970m
Altitude de déchaussage (descente) : 970m
Activité avalancheuse observée : RAS
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Aujourd’hui, cela devait être boulot, finalement c’est pin et sapin. Et comme le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, nous avons dû partir comme des voleurs, par la porte de derrière de la Chartreuse. Ni vus, ni connus… d’autant que la station du Granier est fermée, et qu’aucun contrôleur ne pointe au pied de la piste. Pas de dameuse non plus, et cela c’est un peu dommage pour les semelles car il manque du blanc dans le bas. Tant pis, comme disent les vaches.
Et en route pour la grande aventure. Après la Scia (que je n’avais jamais skiée !!), je vais donc découvrir ces fameuses barres de Tencovaz. Pas déçu, ni dessous, ni dedans, ni dessus. La montée fait découvrir un paysage encore vivant, avec des chiens qui aboient, des villages qui fumoient, des fermes qui élevoient, en même temps que l’on sent la présence de cette muraille du Granier qui se précise petit à petit. Dans les Barres, on joue avec l’horizon, le vide parfois dessous, le plein des rochers, le délié des arbustes, bref toute une ambiance. Un peu de cramponnage aussi pour varier les plaisirs. Et enfin, sur la crête, on en prend plein les mirettes.
Bon remplissage ce jour, pas eu besoin de déchausser ni de sauter, moyennant un peu de gratonnage dans le ressaut du haut.