Départ : Aillon-le-jeune (Chartreuse) (1026 m)
Topo associé : Mont Colombier, par le col de la Cochette
Sommet associé : Mont Colombier (2045 m)
Orientation : W
Dénivelé : 2200 m.
Ski : 3.2
Faune : cet itinéraire passe près de zones sensibles. Voir consignes sur fiches topo
Sortie du mercredi 12 février 2014
Conditions nivologiques, accès & météo
Un peu brumeux au départ puis grand beau.
Assez doux.Etat de la route :
RAS
Altitude du parking :
Parking déneigé après Chartreuse.La grosse avalanche de fonte de la Cochette n'est pas encore partie, juste une petite coulée au centre mais comme l'arête S n'est pas cornichée, ça peut encore attendre.
Une coulée en SW du Colombier.
Sinon forte humidification ce jour dans les versants exposés.
L'épaisseur du manteau commence enfin à être correcte.
Un peu du travail du vent en W mais surtout en Nord où nous n'avons pas aperçu de traces.
Altitude de chaussage (montée) :
Altitude de déchaussage (descente) :
Activité avalancheuse observée :
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Forêt | 1000 | Poudre lourde | ça chauffait fort | |||
Cochette | 1600 | Poudre lourde | une petite coulée au milieu grande pente | |||
Face W Colombier | 2000 | W | Croutée fin | fallait un peu s'employer mais pas trop | ||
Face W Bade | 1800 | W | Poudre | ça commence à être bien rempli |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec The Guy
Chartreuse d'Aillon > Col de la Cochette > Arête S Gd Colombier > Face W > Rochers de la Bade > Face W > La Bottière > Col Cochette > Couvent
Aujourd'hui, je sors avec Guy, le monsieur Bauges.
Après la soirée des NoctiB à tracer pour les collants-pipette savoyards, RDV est pris pour, normalement les Lances de Malissard. Je suis un peu déçu parce Guy et le Colombier, c'est une longue histoire débutée en 1984. L'époque des pionniers du ski de rando, des Koflach et autres Yeti 4X4. Et puis avec les conditions actuelles, il n'est pas encore monté là haut alors que l'an dernier, il en avait déjà 10 au compteur.
Je sais qu'il en connait tous les secrets, qu'il a exploré toutes les faces et mardi soir, le Colombier brillait fièrement depuis les Aillons.
Bref ce matin, je suis un peu triste jusqu'à ... "Bon ben finalement le BRA a changé, on laisse tomber la Chartreuse et on file au Colombier". Parce que oui, oui, on peut être de la vieille école et lire le BRA.
Heureux, je vous dis pas, de filer à la Charteuse ... d'Aillon.
En plus, avec un départ un peu tardif pour favoriser l'évacuation des brumes matutinales, c'est déjà tracé, tip, top, comme dirait Skip.
Montée tranquille à écouter les IMMMMENNNSES possibilités qu'offre le jardin secret de Guy.
On passe la Cochette en toute humilité, "c'est la Cochette qui décide de tout" selon Guy, en gros le cerbère de la porte.
On rattrape 3 randonneurs, un quatrième ayant déjà filé par travers, ce qu'il ne faut jamais faire selon Guy, "ça coule toujours sur la traversée SW".
Nous voilà donc à l'endroit préféré de mon guide, l'arête Sud. J'aime autant vous dire que je n'ai eu qu'à suivre la trace PARFAITE de maitre Guy pour me retrouver au sommet.
Avec beaucoup d'humilité, nous déclinerons la face Nord un peu venté pour plonger dans la face Ouest.
Bien sûr, le Guy enquille la face sans pause donc je voulais faire pareil, me voilà au pied, les quadris en feu mais heureux.
En fait, le Colombier fait, c'était juste l'apéro puisque on attaque le plat de résistance à savoir les Rochers de Bade. C'est aussi très beau et les 3 rampes W s'offrent à nous mais maitre Guy a des doutes, hésite.
Heureusement, Justin (JAD) sort du bois accompagné d'un Timuzapata bis, un accent pyrénéen, des chaussures avec 25 boucles, des skis larges comme des pelles à tarte, un appareil photo qu'on saurait pas où le maitre, un pantalon où on pourrait rentrer à 2, un casque lourd qu'on croyait réservé à l'armée. Bref, le même que sur les vidéos.
C'est sûr que des Pyrénées, vaut mieux recevoir des Timuzapata que des patous (enfin je dis ça, je dis rien).
Des vieux, des jeunes, ça s'est super bien entendu pour une bien belle descente freeride de la directe du sommet avec deux gros connaisseurs des Bauges et un Timuzapata qui saute dans tous les sens.
Moi, j'ai juste suivi.
Quelques vernes plus tard (mais pas beaucoup en fait), nous voilà à la Bottière à remettre les djeunes dans leur voiture avant d'entamer le dessert, la LOOOONNNGUE remontée à la Cochette qui nous a bien calmé sous le cagnard.
On passera sur la croutasse sous le col tellement ce fut un superbe journée en très bonne compagnie.
Merci Guy ...