Départ : La Masure (1203 m)
Topo associé : Mont Charvet, Boucle horaire par vallon de Bellacomba et Vallon
Sommet associé : Mont Charvet (2809 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1350 m.
Ski : 2.3
Sortie du dimanche 18 décembre 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau lumineux.
A peine un peu de vent au départ.
Température agréable.Etat de la route :
Ras
Altitude du parking : 1770 m
Montée au col de la Grande Imbasse : Enneigement discontinu dans des pentes Sud parfois soutenues. Neige "en écaille" probablement formée par les effets conjugués du soleil et du vent.
Pente terminale orientée Est: Neige dure avec micros reliefs à la descente vers 10h20.
Traversée vers le col des Oeillasses. De Neige dure à poudre suivant les micro orientations. Neige transfo dans la pente finale sud à 12h40.
Epaule des dents Rouges (NE) : poudre
Col du Tachuy-Combe des Grands : Entre poudre frisette en rive droite et neige dure en rive gauche.
Combe des Grands et retour jusqu'à 1900 m. Poudre tassée bien lissée par les passages.
Globalement c'est du ski plus que correct sur l'ensemble de la boucle.
Altitude de chaussage (montée) : 2250 m (pentes soutenues)
Altitude de déchaussage (descente) : 1900 m
Activité avalancheuse observée : rien d'inquiétant sur l'itinéraire
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par veloski)
voir trace GPS
La sortie du jour par Florence :
Désireux de poursuivre la découverte du secteur de la Sassière/Ruitor, nous revoilà, Christian et moi, au départ du sentier grimpant vers le refuge du Ruitor. La neige portant bien, nous nous élevons, skis sur le sac, à travers la lande à genévriers, au-dessus des bergeries de la Vacherie. La vue sur le massif du Pourri, bien éclairé, est toujours aussi agréable et nous parvenons bientôt, nous aussi, au soleil.
Les pentes menant au Col de la Grande Imbasse nous attirent et c'est donc là que nous nous dirigeons, tout en appréciant la vue sur le plan de la Sassière, le Bec de l'Ane et la Becca du Lac, encore noyés dans l'ombre ! Un peu de cramponnage pour venir à bout d'un passage herbu/glacé avant d'atteindre le Col de la Grande Imbasse et de découvrir le Vallon du Charvet, auquel nous n'avions pu accéder, il y a deux jours. Quelques chamois traversent rapidement les pentes en contrebas tandis que nous faisons face au Col du Retour et à la Pointe des Couloureuses. La froideur du Vallon du Charvet ne nous tentant guère, nous descendons notre versant de montée et repeautons vers 2300 mètres, cap sur les Oeillasses.
La montée est agréable mais le GPS reste le bienvenu, compte tenu des multiples vallonnements et ressauts rocheux (schistes métamorphiques aux formes tourmentées) qui jalonnent l'itinéraire jusqu'aux Lacs Longet et Verdet. Le glacier des Grands attire nos regards tout comme les pointes du Grand et Petit Assaly. L'arête du Tachuy menant au Doigt d'Assaly se détache sur le ciel bleu azur ! Nous continuons notre progression, seuls dans ces belles étendues qui nous mènent peu à peu au pied des Oeillasses, dont la première ascension remonte à juillet 1920 !
Une fois franchi le passage entre les Oeillasses et les Dents Rouges, nous parvenons rapidement au Col du Tachuy, vers lequel convergent plusieurs randonneurs... ce qui nous incite à prendre la tangente vers un sympathique couloir débouchant sur l'épaule des Dents Rouges : le panorama sur la chaîne du Mont-Blanc, le Mont-Rose et le Cervin, le glacier du Ruitor nous récompense du brassage final, tout comme les premiers virages en neige poudreuse ! La descente sur le Lac du Petit est rapidement menée, malgré la neige plus ou moins décaillée et une fois le Rocher Rond contourné, nous rejoignons la “piste” du Ruitor qui court sous la barre des Colombettes et nous amène au plan scintillant de la Sassière : le torrent serpente entre les rives glacées et les décors givrés modelés par Dame Nature...
Un coup d'oeil à la chapelle St-Pierre-aux-Liens : chapelle d'alpage édifiée au 17ème siècle, elle permettait au curé de la paroisse de venir y célébrer la messe, une fois dans l'été pour les bergers. La route enneigée nous permet de descendre jusque vers 1900 mètres : un peu de portage jusqu'à la Savonne dont les “places” de parking sont bien occupées : la madone du Ruitor a du accueillir pas mal de randonneurs ce qui nous fait d'autant plus apprécier notre boucle du jour, à l'écart de la foule et à la découverte de nouveaux enchaînements.