Départ : Chamonix (Aiguille du Midi) (3842 m)
Topo associé : Mont Blanc du Tacul, couloir Gervasutti
Sommet associé : Mont Blanc du Tacul (4248 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1200 m.
Ski : 5.3
Sortie du lundi 6 juin 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
Temps clair grand beau !Etat de la route :
Altitude du parking :
Altitude de chaussage (montée) : 3300
Altitude de déchaussage (descente) :3300
Activité avalancheuse observée : Beaucoup de purges même en face nord
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Tacul | 4000 | N | 5h | Poudre | Givre de surface peuf au top ! |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Montée par le tacul / descente couloir
Montée dimanche soir au col du midi par le téléphérique.
Arrivée 17h, on monte la tente pour la nuit. Temps changeant avec alternance brouillard et éclaircies.
Trop couvert pour aller en repérage au pied du couloir, on tente le coup à vue. Le tacul est vierge, seulement 2 autres tentes en bivouac.
Réveil vers 3h, départ 4h15 à l'assault du tacul seuls au monde. Vierge, quel honneur, bonheur d'ouvrir la trace sur cette imposante face.
Après 2h45 de montée, on arrive à l'entrée du couloir à 7h. Grosse corniche qu'il faut casser avec précaution. On observe la face qui semble être en super condition mais on préfère attendre que ça réchauffe avant de se lancer.
7h50, c'est parti ! Tu rentre direct dans l'action avec cette immense pente, le 1e virage fait "vivre".
Après ça déroule sereinement, on enchaine les virages sur une neige qui se ramollie jusqu'à avoir de la peuf au 2e triers, c'est festival, un film X.
Le passage au niveau du rétrécissement se fait nickel dans 15-20 de fraiche. Ca ramollie déjà et le bluff est lourd donc prudence on se laisse pas emporter par le fun.
La rimaye se négocie en saut de puce, mais réception béton donc faut être solide...
8h05 fin de partie, magique, sans mauvaise surprise et une ambiance de dingue. Hollywood porn star ! :)
Depuis le temps qu'on voulait y aller, le hold up est planté et gravé pour des années. Merci à mon compagnon de raide, Cédric qui sans son intense besoin de drogue comme moi on aurait pas choper ce si beau créneau...