Départ : St Honoré 1500 (1500 m)
Topo associé : Le Tabor, Par le Lac Charlet
Sommet associé : Le Tabor (2389 m)
Orientation : W
Dénivelé : 940 m.
Ski : 2.1
Sortie du jeudi 11 février 2021
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau
Vent soutenu au sommet
-6°
Etat de la route : blanche
Altitude du parking :
Très fine couche déposée hier.
Le vent a mis à nu quelques bosses, jusqu'au sable ...
Altitude de chaussage (montée) :
Altitude de déchaussage (descente) :
Activité avalancheuse observée :
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par HDlameije)
Avec Paul
Il y a longtemps que le Tabor était coché. Mais j’hésitais à le proposer à Albert, trop court, trop bas, trop plat, au départ d’une station fantôme que le béton a défigurée. Une illustration grandeur nature du manque de vision de certains décideurs …. Et c’est de la route Napoléon que je me faisais toutes ces réflexions, sans aucun fondement, juste dans mon imagination. La consultation de la carte, à maintes reprises, n’y faisait rien.
Et bien, j’avais tord.
Tord parce qu’Albert accepta cette proposition de course inconnue de nous deux.
Tord parce que le cheminement suivi révéla des paysages somptueux, dont la beauté fut rehaussée par une mer de nuages établie à 1400m.
Tord parce qu’arrivés aux crêtes de Barres se proposa à nous un sommet himalayen, balayé par une bise soutenue, dont les espaces dégarnis par le vent nous invitait à la prudence.
Tord parce que le panorama sur la combe de la Ramay, les aiguilles d’Arves, l’Obiou et le Mont Aiguille, et d’autres encore chers à nos yeux, et pleins de souvenirs.
Tord parce que les possibilités d’itinéraires de montée ou descente sont grandes.
La montée débuta au dessus de la mer de nuages, par -6° vite oublié. Alexandra nous dépassa rapidement vers 1800m. Merci à elle pour la belle trace qu’elle dessina avec bonheur ce jour. On scrute en arrière mais ne voyons toujours pas Paul qui a prévu de se joindre à nous. Plus haut deux autres skieurs nous enfument. Et c’est près de la crête des Barres que Paul arriva. Montée prudente jusqu’au sommet où le vent nous empêcha de nous éterniser.
Quel bonheur que cette descente dans des espaces vierges, à la recherche de la poudre plutôt que de la neige densifiée par le vent. Une belle descente. La remontée au Pérollier sera pour une autre fois, les conditions n’étant pas là.
Et quel bonheur de passer un moment avec Alexandra retrouvée au parking, qui venait de faire une deuxième montée. Bravo à elle.
Une bien belle journée ….