Départ : Vaujany: Le Collet (1400 m)
Topo associé : Le Rissiou, face SE
Sommet associé : Le Rissiou (2622 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 1220 m.
Ski : 4.1
Sortie du samedi 13 janvier 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
(départ 10h40)Soleil sans vent, -2°C sur la pente finale, iso 0°C vers 1300mEtat de la route : sec
Altitude du parking : 1400m
Globalement 15cm de poudre froide sur fond dur pas gênant. Localement parfois inégale : croupes parfois dures car dégarnies par le vent (mais garde un bon grip à la montée même sur quelques passages regelés), fond de vallonnement poudre froide, contrepentes Nord à tendance croûtée.
Pente finale : pas besoin des couteaux jusqu'à 2500m. Puis crampons confortables (notamment croûte dure gelée au-dessus de 2600m).
Beaucoup de monde sur le Col du Sabot. Les Aiguillettes de Vaujany ont été skiés jusqu'au sommet (traversée en neige dure sous Cotebelle). Rocher Mottas skiés.
Altitude de chaussage (montée) : 1400m
Altitude de déchaussage (descente) : 1400m
Activité avalancheuse observée : RAS. De vieilles coulées dans les fonds de combes, des reptations au-dessous de 1800m (en S et E)
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
En arrivant au parking bondé de La Villette, moi qui suis habitué au calme de Chartreuse, son col de Porte désert (hum) et ses immaculées fondations religieuses (hum hum), j’ai bien cru revivre l’enfer de la curée des Houches Mais, non, la joyeuse troupe s’est égayée dans la nature, tous devant (et surtout au Sabot) et moi derrière (au galop pour ne pas abuser de la clémence de la montagne : il est quand même déjà 10h30…).
A ce moment précis, je me suis quand même demandé pourquoi « c'est la reprise » pour moi chaque fois que je sors les skis (entendons par là : au bout d’1/2 heure, l’ai les cuisses qui fument et le souffle qui siffle, le genou qu’est pas droit, j’ai le dos qui se contracte, l’estomac qu’est patraque, le cerveau qui s’en fout et la rate qui se dilate, alors que PERSONNE sur ce site ne fait état de la moindre défaillance, que TOUT LE MONDE pète le feu dès la sortie de la voiture…). C’est vraiment trop injuste !!
Fort heureusement Saint Trace, patron des skieurs, avait envoyé quelques préparateurs la veille (montés jusqu’à l’épaule du Rissiou) et un•e autre aujourd’hui pour finir l’escalier. Le ski de rando est un sport collectif, quoiqu’on en dise !
Je vais peut-être pouvoir maintenant faire une sortie avec les copains, sans risquer de ne voir que des points noirs à l’horizon fuyant…