Départ : L'Airette (740 m)
Topo associé : La Tuile, versant E
Sommet associé : La Tuile (2294 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1220 m.
Ski : 2.1
Sortie du mercredi 14 mars 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau et chaudEtat de la route :
Altitude du parking : 890m
Il a neigé au-dessus de 1100m.
10 à 20cm de poudre.
Neige en cours d'humidification. Légèrement croutée.
Altitude de chaussage (montée) : 950m
Altitude de déchaussage (descente) : 950m
Activité avalancheuse observée : RAS
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par HDlameije)
On ne connait pas très bien ce massif du Grand Arc, un essai au-dessus des chalets de la Bourne l’année dernière tout au plus. Les comptes rendu de Véloski dans cette zone ont depuis longtemps aiguisé nos appétits.
Après le portage Chartousin, on s’essaie au portage local. La voiture ne dépassera pas Les Cellières à 890m. On chaussera au bout d’une demi-heure. Le soleil nous attend à Monslaçon bien plus chargé en neige que lors de notre dernière venue. Le Bochet est atteint facilement.
Et là je commets une erreur qui me sera fatal. Je propose de suivre la route forestière jusqu’au chalet de Charvan. La trace est fatigante. Même derrière Albert, je m’enfonce. Il commence à faire chaud, très chaud. Ces plus de 3kms m’ont vidé. On est rejoint au niveau du chalet par un groupe de 3 skieurs et un chien husky, Iéna, qui ont eu la bonne idée de couper, gagnant une bonne heure.
Nous voilà sorti de la forêt après une courte pause. Mon moteur a chauffé. Je laisse file le groupe à regret. La trace que ce groupe et Albert se partage est belle et nous amène en douceur vers La Tuile. Arrêt pour moi à la cote 2150, à quelques encablures du sommet. Je suis content pour Albert qui aura pu le faire. Moi je reviendrais un jour plus frais.
La descente dans la poudre qui s’alourdie déjà, légèrement croutée dans les zones exposées au soleil, est agréable. La trace que nous avons faite sur la piste forestière nous servira au retour. L’investissement est amorti, moindre consolation.
J’ai hâte de revenir. C’est ce que je me dis à chaque fois, et chaque fois j’espère que ma forme sera meilleure. Mais peut-on lutter contre tous ces problèmes physiques qui prennent de plus en plus d’ampleur ? La seule volonté suffit-elle à les faire reculer ? Est-ce une illusion à laquelle je m’accroche ? Mais je m’accroche, les joies que la montagne procurent, la présence d’un ami, sont pour le moment plus fortes.