Départ : Le Grand Thiervoz (Le Cley) (998 m)
Topo associé : La Grande Roche, Couloirs Nord Est
Sommet associé : La Grande Roche (2345 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1450 m.
Ski : 4.1
Sortie du dimanche 3 janvier 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
Dégagé au petit matin, puis formation de voiles d'altitude.État de la route : dégagée
Altitude du parking : 1000m
Approche par le Sentier Perdu: traces de neige fraîche à partir de 1300m, quelques cm à 1500m.
Combe de la Grande Valloire, rive gauche: sous-couche à partir de 1600m. De 20 à 40cm de neige fraîche, très légère. Fond dur à peine perceptible. 2-3 micro-touchettes sur le haut. ****
Grande Roche, Couloir NE de gauche: neige homogène dans le cône et dans la section médiane. De 50 à 70cm. Bonne cohésion avec la sous-couche. Neige légèrement compactée sur le haut par le travail du vent. Quelques affaissements et fissures constatées avant de prendre pied sur la crête. Montée et descente prudente dans la pente finale peu raide en gardant les distances, risque 3 évalué. ****
Altitude de chaussage (montée) : 1600m
Altitude de déchaussage (descente) : 1650m
Activité avalancheuse observée : quelques purges de surface en pentes raides.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Romain (le Baujus)
Grosse motive avec Romain pour se lever aux aurores ce matin. Enfin il a neigé de quoi se faire plaisir, en tout cas on espère. On a tellement la foi qu'on est même prêt à faire une approche de 600m de dénivelé avec les pompes de ski aux pieds pour trouver de la poudre sur les terres sauvages de Belledonne, loin de la foule.
Tous les ingrédients sont là pour nous mettre les sens en éveil pendant l'approche. Après un départ de nuit, on découvre le joli saupoudrage des feuillus puis les couleurs chatoyantes du lever de soleil sur la Chartreuse ainsi que le Crêt du Poulet, comme une impression d'irréel...
1600m, enfin on chausse. Les premières foulées à ski pour faire la trace, une belle sensation de liberté retrouvée! Cette neige légère nous donne l'ivresse et le plaisir de s'élever dans ces beaux champs de poudre. Tout en prenant de la hauteur, nous nous dirigeons vers les pentes terminales, plus raides et plus techniques, mais ô combien plaisantes à gravir.
Un peu de brassage et quelques conversions plus tard, nous voici sur la crête sommitale à contempler l'arrivée inexorable du mauvais temps. Tant mieux, il va reneiger incessamment sous peu... Mais sans attendre, nous nous élançons dans la pente avant que le jour ne devienne blanc. Le timing était serré, mais la visibilité nous a permis de profiter sans concessions de cette belle première de la saison.