Départ : Chartreuse de Curière (853 m)
Topo associé : Grande Sure, Par le Col de la Charmille
Sommet associé : Grande Sure (1920 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1250 m.
Ski : 2.2
Sortie du mercredi 27 février 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
grand beau, pas de vent mais presque tjrs un petit air évitant le coup de chaudEtat de la route : dégagée jusqu'à Curière mais pkg transformé en patinoire
Altitude du parking : 853m
Altitude de chaussage (montée) : 900m environ (après le tunnel de la Galère)
Altitude de déchaussage (descente) : idem
Activité avalancheuse observée :
Coulée habituelle descendue sous la Crête de la Charmille au niveau de la grande clairière (sans doute aujourd'hui même), s'est arrêtée à l'entrée du bois. Sinon RAS.
Sans une nouvelle chute de neige conséquente, la Sure sera à oublier pour cette saison. Neige de la croupe E réduite à une peau de chagrin.
Neige déjà bien ramollie en face E (vers 12H30) mais encore bien skiable. Quelques roches émergentes.
Du Col de la Sure à l'entrée du Cul de Lampe : le meilleur de la journée avec une neige bien portante.
Descente des Charmilles : à oublier : alternance de pourri et de dur, voire très dur après la Salle à Manger et quelques zones curieusement bonne en neige douce tassée
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu
Avec Marie
topo + descente vers Cul de Lampe avant de remonter au col de la Charmille
Vu la couleur printanière des vallées et du peu de temps dont je dispose, je me permets aujourd'hui, de vous faire une liste à la Prévert.
Au matin, faute de soins de qualité, le chausson est encore humide ; j'ai pourtant déversé dans mon potager chartrousin une partie du débit du ruisseau du Bâcheux, histoire de mélanger les ADN, mais j'ai oublié qu'avec la coque il y a aussi un chausson qui a bu plus que de raison
Au rdv de St Lau, voici une gentille copine qui a bien voulu faire le tour du massif et adhérer à mon plan douteux
Sur la route de Curière, un bouchon de mouflons en quête de verdure
A Curière, le pkg est transformé en patinoire : la Congrégation du Buisson Ardent participe au réchauffement climatique le jour et se reprend la nuit
Jusqu'après le tunnel de la galère, c'est la misère
Jusqu'au col de la Charmille, c'est...long ça ce n'est pas une surprise, mais je pensais qu'un sentier forestier exposé à trop de chaleur pouvait rétrécir)
Jusqu'au col de la Sure, c'est....long mais qu'est-ce que c'est beau (pour être honnête, tout ça n'est une surprise que pour e-jungle)
La croupe E n'est plus qu'un croupion de volaille déplumée ; chacun y monte selon ses affinités, à skis sur quelques plumes rescapées ou à pied sur la nudité même
Au sommet, un quidam reconnaît mes skis et mes chaussures, c'est qui lui ? Mais c'est Dédé38 ! Ravie de vous avoir rencontré en chair et en os et en belle allure. Vous n'êtes donc pas que virtuel !
La face E est déjà un peu ramollie mais passe encore
Jusqu'au replat 1500 au-dessus du Cul de Lampe, la neige se laisse skier et même très agréablement
Dans la remontée du Col de la Charmille, le soleil nage dans le bonheur et nous dans la sueur
Sur la crête N de la Petite Vache, petite séance de shooting improvisée grâce à l'embauche au pied levé d'un photographe inconnu mais néanmoins très pro (non, vous ne verrez pas les images)
La descente du Col de la Charmille : je m'imaginais un peu autrement une partie de plaisir mais faut reconnaître que les plaisirs étaient variés : entre trop dur et trop mou, il y eut même quelques instants de normalité et un moment de solitude pour Marie, un pied frôlant les eaux du ruisseau (chacune son tour !)
A la sortie du Tunnel des Agneaux, un moine vit la lumière (celle de ma frontale)
Sur le bord de la route, les héllébores fétides sont restées à distance respectueuse et les nivéoles printanières inclinaient leur tête en toute modestie.
Qui a dit qu'en montagne il ne se passe rien ? Un âne.