Départ : Route de Val Pelouse (1400 m)
Topo associé : Grande Montagne d'Arvillard, depuis Val Pelouse
Sommet associé : Grande Montagne d'Arvillard (2041 m)
Orientation : W
Dénivelé : 970 m.
Ski : 1.2
Sortie du vendredi 14 décembre 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau temps mais brouillard jusqu'à 1800m se dispersant petit à petit en fin de matinéeEtat de la route : carrossable jusqu'à 1250m pour un véhicule particulier équipé de pneus neige, jusqu'à Val Pelouse en4x4 avec chaînes
Altitude du parking : 1250m (pour nous)
Altitude de chaussage (montée) : 1250m
Altitude de déchaussage (descente) : 1250m
Activité avalancheuse observée : néant
Saupoudrage récent sur sous-couche intéressante. On ne touche plus guère que les rhododendrons dans le bas.
Très agréable poudreuse légère surtout en versant N
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par taramont)
Avec Marie
identique au topo + descente 180 m versant NE
Avec ma vie mondaine parallèle à ma vie montagnarde, il arrive que ça coince. Donc ce soir, pas de CR chiadé (va falloir que j'achète un dico d'argot, car là ça coince aussi). Ok, pas de dénivelée impressionnante non plus : j'ai écouté les conseils de mon coach "progressivement!" et de mes invités « on n'aime pas les plats pas assez cuits ».
D'où ce CR succinct mais néanmoins essentiel.
Dans la balance : Chartreuse ou Belledonne. Odessa a lu quelque part : "en Belledonne, soleil à partir de 1500m". C'était suffisant pour m'obliger à contourner le massif de la Chartreuse. Bien m'en a pris : le soleil était bien là...mais je l'ai eu à 1800m, les fusées à 2000m. La justice (ou les lots de consolation) ça existe.
Odessa. Un pseudo pareil sent l'orientalisme à plein nez. A nous tous les parfums d'Arabie, femmes lascives et brouillards à la dérive ! Le pacha nous a fait visiter ses jardins aux milles fontaines. Faut avouer : le jardin, dans sa partie sommitale surtout, somptueux, ruisselant de diamants avec dans le bas un border cross honnêtement skiable. Dans le haut, les brumes se sont chargées de la danse des sept voiles de sorte qu'aucune des houris n'eut à payer de sa personne. Ce qui fut bien regrettable.
Influencée par un battage médiatique, il m'arrive de rencontrer dans la montagne des âmes de stars errantes, récemment trépassées et tentant de prendre une place au firmament. Or, aujourd'hui, ne voila-t-il pas que je rencontre une âme bien vivante ayant sa bonne place au firmament de ST. IL s'est même fendu d'un selfie avec moi. J'en suis encore toute chamboulée.
Mais alors que nous partions caresser le versant NE, IL, 4 baguettes coincées dans son sac (j'ai compris : voilà comment il s'entraine pour s'interdire la chute), donc, IL poursuivait sa chevauchée fantastique vers le refuge de la Perrière et des aventures que nous brûlons de lire. On peut lui soupçonner (et lui souhaiter) pour la nuit une compagnie bien réchauffante, le sac à dos se présentant plutôt minimaliste pour un bivouac en cabane.
Cette rencontre, ponctuait une nouvelle journée mémorable dans les brumes et la magie de Belledonne, journée de commémoration de notre rencontre il y a un an avec Cess et Odessa au même endroit.
Une danse des sept voiles dont la Grde Montagne d'Arvillard a le secret.