Départ : Chamrousse (Casserousse) (1400 m)
Topo associé : Grand Sorbier, Combe Ouest
Sommet associé : Grand Sorbier (2526 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1310 m.
Ski : 3.3
Faune : cet itinéraire passe près de zones sensibles. Voir consignes sur fiches topo
Sortie du jeudi 15 mai 2014
Conditions nivologiques, accès & météo
Ciel dégagé et grande fraîcheur au départ à 6h45. Bise accentuant la sensation de froid à partir de la sortie des combes. Température agréable cependant à l'abri du vent (si on en trouvait un). Entrés dans un brouillard épais à la descente à partir du verrou au-dessus des lacs ; on n'en sortira qu'à la fin du 1er tiers de la descente sur le RecoinEtat de la route :RAS
Altitude du parking : 1650m
Altitude de chaussage (montée) : 1650m
Altitude de déchaussage (descente) :1650m
Activité avalancheuse observée : RAS
Il n'est pas impossible que des plaques aient pu se former sur certains versants vu l'incessant transport de neige mais le manteau neigeux était bien stable sur l'itinéraire.
La belle poudreuse évoquée hier encore dans le secteur s'était bien entendu un peu abousée mais le ski était encore facile et agréable tant dans la descente du Sorbier que sur la piste.
Attention cependant à quelques petites zones bien en glace.
Sommet inatteignable à ski et même pas à pied (enfin pas pour un randonneur lambda)
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par taramont)
Chamrousse Le Recoin - Croix de Chamrousse - Col des 3 Fontaines - Lacs Robert - Grand Sorbier Brèche 2450m et retour par le même itinéraire
Ouh là là ! tant de si beau monde sur le parcours et personne n'a entré la course ! un scandale !
Je ne suis pourtant pas friande des départs en station mais je dois reconnaître que sauter de la voiture directement (ou presque, quelques mètres à marcher quand même) sur les skis à la mi-mai est quand même appréciable. Et puis, on tourne vite le dos à l'horreur incimentée (je ne peux quand même pas dire ''incarnée''), les pins à crochets sont saupoudrés comme au cours d'une première rando automnale, la vue sur le Taillefer et le Grd Galbert n'est pas non plus à jeter.
A la Croix, on s'abrite comme on peut pour dépeauter, on fait fissa, la température n'engage pas à la contemplation. Pourtant les beaux gosses Vans, Sorbier, Vaudaine se sont mis sur leur 31 d'hiver et réclament quelques éloges.
La petite couche de poudreuse rescapée offre une jolie 1ere glisse jusqu'aux lacs. Ceux-ci ont l'air de se demander s'il est bien raisonnable d'enlever une couche ; nous aussi. Cependant, comme on s'est partagé la seule paire de films à peaux disponible, on se livre, pour repeauter, à un petit exercice bien réchauffant : on dirait 2 poules se disputant un ver.
Combe W du Grd Sorbier : belledonnissimant esthétique. Trace parfaite. Merci aux prédécesseurs, avec ou sans chien. Une échancrure en rive G offre une vue plongeante vers des abîmes insondables.
On se rend vite compte que le sommet est inatteignable dans les conditions actuelles. On s'arrête donc à la brèche à environ 2450m, celle qui permet de plonger dans le versant E.
L'hélico tourne plusieurs fois au-dessus de nous et des Vans. Nous espérons de tout coeur que personne n'a plongé involontairement dans les abîmes précités.
Descente plaisir jusqu'à l'entrée dans le brouillard au niveau du verrou. Remontée à la Croix sans aucune visibilité. Quand on sort du plafond, on est presque content de voir le Recoin, un comble !
Jolie sortie de fin de saison avec un exploit quand même : j'ai réussi à convaincre un savoyard de passer la frontière. Pour le Grand Sorbier, il n'a pas dit non. Je ne pense pas qu'il regrette.