Départ : La Ruchère (1120 m)
Topo associé : Grand Som, De la Ruchère
Sommet associé : Grand Som (2026 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1185 m.
Ski : 2.2
Sortie du mercredi 4 mars 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau temps frais sans vent à part une légère brise sur la crête sommitale. Nuages élevés se rassemblant en ciel couvert avec éclaircies, nuages qui nous ont peu à peu enveloppés dans la descente mais sans que la visibilité soit trop affectéeEtat de la route : RAS
Altitude du parking :
1120m
Altitude de chaussage (montée) : 1120m
Altitude de déchaussage (descente) : idem
Activité avalancheuse observée : RAS
Très bonne surprise. Enneigement tout à fait satisfaisant dès le départ.
Quelques cailloux faciles à éviter à l'entrée en forêt. Descente de Brèche de Roche Rousse sur Bovinant excellente.
Descente du sommet: plaques dures vers le sommet, sinon super poudre, bien sûr déjà bien trafolée : descente côté combe des Eparres excellente, de Brèche de Roche Rousse au col de Léchaud correct avec quelques irrégularités puis tout bon jusqu'en bas en tirant bien à D dans le vallon ; seuls ces quelques bémols empêchent les 5*
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Le Habert/col de Leschaux/brèche de Roche Rousse/col de Bovinant/Grd Som en A/R avec une descente versant combe des Eparres
La beauté c'est quoi ? C'est quelque chose qui n'existe pas et qui remplit nos vies de montagnards. Chacun en a certainement une conception propre mais je suis sûre qu'une montée au Grd Som un jour comme celui-ci mettra – pour une fois – tout le monde d'accord. Enfin, ceux qui y étaient. Ou ceux qui disent l'avoir admiré du haut d'une Dent voisine. La réciproque ne fut hélas pas possible vu notre heure indécente d'arrivée au sommet, au moment où, toutes voiles dehors, la Chartreuse s'est nimbée d'un gris évanescent, a laissé arriver la mer, non pas à ses pieds, mais jusqu'à sa gorge et où l'horizon sud a connu la nuit avant la fin du jour. Il ne nous restait alors plus qu'à plonger d'abord notre regard sur la houle avec ses quelques navires en train de sombrer, puis notre corps tout entier attiré vers ces abysses tels des marins vers les sirènes. Sirènes de la poudre, des courbes jouissives, des petites pentes raides sans prétention, des remontées d'opérette et des traversées où l'on file comme l'eau des rivières.
Journée bénie donc même si l'enneigement déficitaire en-dessous de 1000m n'a pas permis un départ depuis le Monastère. Journée bénie car, enfin, avec un skitourien du voisinage, nous avons enfin trouvé une date commune de sortie (et une sortie cougar, ça ne se refuse pas....).
Journée bénie car sur la placette de Bovinant, j'ai croisé mon ami jc69, plus vu depuis longtemps et de telles rencontres inopinées me laissent toujours songeuse sur les lois du hasard.