Départ : Le Château (970 m)
Topo associé : Grand Som, Face E en traversée
Sommet associé : Grand Som (2026 m)
Orientation : E
Dénivelé : 600 m.
Ski : 4.2
Sortie du mercredi 9 mars 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
dégagé
Le vent du Sud assez fort s'est levé vers 9h30Etat de la route :
déneigée
Altitude du parking :
1102mAltitude de chaussage (montée) : 1102m
Altitude de déchaussage (descente) : 1102m
Activité avalancheuse observée : beaucoup de petites coulées dues à la chaleur (et aux chamois) notamment au niveau du deuxième ressaut.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
tout du long | E | 9h30 | 30-50/0-50 | Poudre lourde | On sent parfois des boules ou, dans la forêt, des vieilles traces |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
point 1102m; thalweg ; le long de la barre jusqu'à 1700 m env.
Il y a des jours comme ça où on fait la toupie en se préparant et... l'horloge tourne (vous pouvez commencer à chantonner en lisant).
Ensuite, avec une voiture sans pneus neige et quelques zones où ça zippe, je monte doucement jusqu'à Saint Pierre et... l'horloge tourne.
Hésitation pour trouver un parking qui ne gênera ni la circulation ni le chasse-neige et... l'horloge tourne.
Dans la forêt, il faut tracer dans une bonne épaisseur et le chemin est parfois bien raide. Ca avance plus lentement que prévu et... l'horloge tourne.
La forêt est magnifique et devient splendide quand le soleil l'inonde. Contemplation et... l'horloge tourne.
La sortie de la forêt est assez sanglier. Je grimpe un peu aux branches et... l'horloge tourne.
Bonne surprise: 5 chamois sont là, juste sous la barre. Ils hésitent à remonter le couloir puis, pensant sans doute que je vais les rattraper (!), ils optent pour le col des Aures. Je les observe longuement et... l'horloge tourne.
Pour passer le premier ressaut, j'opte pour une rampe sur la droite. C'est blindé de neige et étroit car il y a en fait quelques rochers cachés qui ne permettent pas d'exploiter toute la largeur. Conversions à répétition puis fin à pied. Dans les deux cas, ça brasse dur, c'est lent et... l'horloge tourne.
Avec le soleil qui commence à chauffer, les premières coulées font leur apparition. Elles sont de faible volume mais, qu'elles viennent d'au-dessus de la barre ou de la droite (provoquées (?) par un autre chamois qui déambule par là), elles rejoignent la pente intermédiaire dans laquelle je trace péniblement pendant que... l'horloge tourne.
L'horloge a bien tournée: j'attaque le deuxième ressaut tandis que des escargots, certes de format petits gris, descendent par douzaines. J'ai moi-même l'impression de progresser à l'allure d'un gastéropode par rapport à la vitesse de rechauffement du manteau neigeux. Au deux tiers du deuxième ressaut, je décide d'en rester là pour ne pas tenter le diable et profiter de la neige.
A la descente, la neige est souple et lourde, agréable à skier en courbes moyennes. Dans la forêt, c'est ludique sauf dans les zones où on sent les vieilles traces de raquette sous la couche de neige fraîche.
L'objectif de repérer le passage pour faire la face en boucle n'est pas atteint. C'est d'autant plus dommage que, vu d'en bas, la zone délicate était presque terminée mais, comme ça, ça sera pour une prochaine fois !
Commentaires
Je t'ai observé depuis le parking de la combe de l'ours, en me disant c'est déjà trop tard... tuas bien fait de renoncé. Sinon l'itineraire classique est un peu plus à gauche par la gorge. Ca se fait très bien a vu, je t'emmene la prochaine fois
Je viens de regarder à nouveau la photo du topo. J'ai l'impression d'être passé au bon endroit en bas mais effectivement trop à droite ensuite. C'est cela ?
En tout cas, je note l'invitation avec plaisir !
Un peu trop à droite lorsque c'est devenu raide, je vais retracer un itineraire sur photo
En fait, j'avais en tête (mais pas sous les yeux), la photo de Jeroen qui propose de passer à la descente carrément dans la forêt (très à gauche en montant donc) ou vraiment le long de la barre (très à droite en montant donc) tandis que tu sembles indiquer que pour le deuxième ressaut, il faut monter entre ces deux traces.
En fait je vais virer la photo de Jeroen ... Dans la foret ca passe avec un saut et avec un gros enneigement, le long de la barre ça se déneige très vite, je ne l'ai skié qu'une seule fois sur la dizaine de fois où j'ai skié cette face.
Comme toi j'avais tenté de repérer l'itinéraire à la montée depuis le Cucheron. Grosse galère car d'en bas on ne voit pas le goulet. Comme toi j'ai du porter à la montée trop à gauche et à la descente. Je l'ai trouvé facilement en venant du pas de La Suffière, lors d'un tour du grand Som depuis le monastère.
Effectivement Friz les flèches de la photo sont pas bonnes.
Nouvelle photo OK.
Vu comme ça, j'etais loin du compte. Merci pour ces précisions. Je note aussi que le pas n'est peut-être pas aussi difficile que ça à trouver en haut.