Départ : Le Château (970 m)
Topo associé : Grand Som, Par la combe des Eparres
Sommet associé : Grand Som (2026 m)
Orientation : W
Dénivelé : 950 m.
Ski : 2.2
Sortie du jeudi 30 janvier 2014
Conditions nivologiques, accès & météo
temps couvert sans jour blanc, presque pas de vent, température clémente Etat de la route : un peu enneigée depuis le dessous du Château
Altitude du parking : 950m on peut se garer sans gêner juste avant l'aire de retournement
Altitude de chaussage (montée) : 950m
Altitude de déchaussage (descente) : 950m
Activité avalancheuse observée : néant
en forêt, l'enneigement est juste suffisant, ok pour la montée mais limite dans la descente (1 déchaussement nécessaire un peu avant le parking d'été)
en-dehors de la forêt, neige très travaillée par le vent avec des accumulations, des zones croûtées voire glacées (sous Bovinant et sous la crête) mais aussi de belles zones de poudre sur fond dur dans la combe de Mauvernay et avant la forêt
il faudrait encore une 20aine de cm de neige sans vent pour rendre cette course attractive pour le randonneur qui privilégie la facette ski de son activité
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Nadine
Le Château, Col de Bovinant, Crête de Mauvernay
Un grand jour ce 30 janvier : une pyrénéenne, mauriennaise d'adoption, daignait venir trainer avec moi dans cette contrée méconnue. Vu les termes dithyrambiques que j'utilise pour parler de mon massif de proximité, il y allait de ma crédibilité. Cependant, j'avais quelques atouts : une atmosphère quasi mystique, même si çà n'allait pas jusqu'à la lévitation, une montée méditative sans souci d'itinéraire (une fois qu'on est dans la Combe des Eparres, aucun moyen de s'évader !), une neige somme toute assez correcte en comparaison avec ce que çà a dû être ailleurs, un cheminement sans souci d'avalanche mais quand même pimenté par quelques trous qu'il vaut mieux connaître pour ne pas faire leur connaissance un peu abruptement.
Encore une fois, mon ombre a été aux abonnés absents. Peut-être n'en ais-je plus ? (vous savez comme ceux qui n'ont plus leur reflet dans le miroir....).
Pas d'ombre donc, mais pas de soleil non plus, sauf une timide lueur tchadorisée.
Quelques randonneurs au RDV, mais pas la foule des grands jours (dont 2 personnes montées par la combe des Eparres et se dirigeant vers le col de Léchaud).
2 chamois rive D de la combe des Eparres
La descente en forêt a été un peu acrobatique mais pas exagérément.
Le paysage, un régal, un vrai dépaysement pour Nadine qui m'a promis de revenir. Mon objectif était atteint.