Départ : Celliers (1370 m)
Topo associé : Grand Pic de la Lauzière, Tour de la Biettaz par Col Clément
Sommet associé : Grand Pic de la Lauzière (2829 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1150 m.
Ski : 3.1
Sortie du lundi 8 avril 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
beau temps après évacuation des nuages. Grosse chaleur à la descenteEtat de la route : ras
Altitude du parking : 1370m
Le pré au dessus du parking du haut ne sera plus skiable dans quelques jours. Plus haut, une interruption dans un retour sud de la route de la Madeleine est imminente.
Aucun regel depuis 48h00 au-dessous de 2100. Le manteau est humidifié sur 40 à 50 cm en profondeur. On peut parfois enfoncer les bâtons jusqu'à la dragonne!
Quelques cm de fraîche tombée dans la nuit :
- 3cm au départ, 5 à 10cm au col Clément
- très humide et fondante jusqu'à 2000,plus sèche et bottante au-dessus.
Poudre 4* du col 2520 à 2200. Léger croutage mais neige restant agréable jusqu'à 2100. Ensuite, mélasse lourde en toute orientation, pourrie en Est, collante et sans glisse jusqu'à la voiture.
Altitude de chaussage (montée) : 1370
Altitude de déchaussage (descente) : 1370
Activité avalancheuse observée : 3 petites coulées datant d'hier se rajoutent à la multitude encombrant la route. Une belle plaque de reptation toute neuve partie sous le Petit Château.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par Marc Papet)
Avec Bernard
Dès le départ, c'est mou: Zéro regel. Dans le pré de départ, la neige restante est grise, imbibée d'eau. Le ton est donné.
Par contre, sur la route, la glisse s'avère curieusement bonne; ce qui permet d'être plus vite à pied d'oeuvre que ce qu'on redoutait, au départ de la Combe de la Valette. Montée nickel jusqu'à 2000, au pied de la pente Nord qui mène au col. Ensuite la couche de fraîche se fait plus froide et le bottage commence. Michèle frappe ses skis pour décrocher les sabots. Paf! Un de ses bâtons casse net. On vire les passagers clandestins cramponnés à nos semelles, on farte les peaux. Le reste de la montée se passera à peu près.
Bernard trace de beaux zigzags quasiment jusqu'en haut: il ne reste plus qu'une quinzaine de mètres à franchir à pied. Une petite corniche donne un peu de fil à retordre pour déboucher.
Au col, on essaie de rafistoler le bâton cassé à l'aide de sangles et de ficelle mais notre réparation ne tiendra que 3 virages. L'épaisseur de poudre est trop importante, le bout qui supporte la rondelle s'arrache. Lui et les sangles qui vont avec sont définitivement perdus. Michèle en sera quitte pour effectuer une godille bancale.
On a coté notre sortie 3* par magnanimité, parce que la descente des 300 à 400 premiers mètres était vraiment sympa. Mais franchement, au-dessous de 2000, le reste ne valait pas un clou.