Départ : Beaune (1325 m)
Topo associé : Grand Perron des Encombres, Versant Sud-Est
Sommet associé : Grand Perron des Encombres (2825 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1400 m.
Ski : 3.1
Sortie du samedi 15 janvier 2011
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau, chaud, très peu de vent. Etat de la route : dégagée
Altitude du parking :
1430Altitude de chaussage (montée) : Stage d'entraînement tlt !
Altitude de déchaussage (descente) : idem
Activité avalancheuse observée : il y a peu de neige dans ce coin, du coup pas d'accumulations, juste quelques boules et escargots à la sortie des couloirs.
Attention, nous ne sommes pas allés sur le GPE lui même, donc aucune idée de la neige dans ses pentes (pas de coulée majeure visible).
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Cols | 2400 | S | 15 | 10/pas trop | Croutée | Ca demande des efforts pour tourner |
Combe | 2000 | S | 16 | 10/encore moins | Irrégulière | Principalement revenue lourde |
Bas | 1700 | S | 17 | 0/(presque) rien | Irrégulière | Avec juste des gratons spécial semelle |
Skiabilité : 🤢 Mauvaise
Compte rendu (par e-jungle)
Vers Beaune, Grand Col des Encombres, Peronnet, Petit Col des Encombres, vers Beaune
Bon, déjà le choix de cette sortie prêtait à caution, mais la manière dont on s’y est pris prête à rire.
Faute d'avoir la carte relative à la partie inférieure de la course, on galère pour trouver le parking, et finalement, pressés par l’heure déjà avancée, on s’engage sur un chemin un peu au petit bonheur la chance. Mais Dieu que ce Grand PdE paraît loin et haut !
Bon, et clairement la chance n’est pas avec nous aujourd’hui. C’est notamment après 2 heures de crapahutage acharné qu’on en prend triste conscience. Nous croisons 3 chasseurs rougeots et en tee shirt qui se baladent tranquillement à côté de nous – une grosse envie de faire disparaître le piolet à ce moment là… Effectivement, partis bien trop à l’Est on doit passer de combes en combes et comme il n’y a pas de neige (bon choix cette course Sud Est !) on fait beaucoup à pied, mais sur un sol verglacé. Il faut aussi franchir un nombre incalculable de ruisseaux, stupéfiants, ils s'organisent pour vous encercler. Autant dire que le ratio « énergie déployée/ascension » est proche de zéro.
Après 3 heures d’efforts soutenus on a le plaisir de constater que nous avons gravi qu’à peine 600 mètres, et le Grand Perron est toujours aussi loin et au aussi haut (à tel point qu’on finit par se demander si ce n’est pas le Mont Blanc ; non je déconne !). Bref, il est midi on a l’impression d’être toujours à portée de voix de Beaune et qu’on n’accèdera jamais à la combe sous le Petit col des Encombres. Du coup on revoie l’objectif très à la baisse : essayer d’arriver quelque part !
On finit quand même par arriver au Grand col des E, puis au Perronnet logiqment (et sans se faire mal au tibia comme le note subtilement le JP... il est quand même vraiment marrant ce JP, heureusement qu'on l'a !).
On redescendra par la combe sous le Petit col. Etlà, si on ne vient pas d’une lignée ascendante directe avec des mammouths de Sibérie, il ne faut pas compter poser un seul virage courbe... Affreux cette croutasse.
Puis tout ça nous conduit à nouveau à essayer en vain de se diriger vers le point de départ.. C’est toujours sympa de terminer une rando quasi de nuit en remontant à pied sur la route, non ?
Après avoir hésité à vendre les skis sur I-bé ou sur LBC, on a finalement décidé qu’on y retournerai quand même faire de la rando ; non mais, on va y aller à ce Grand Perron (quand il y aura de la neige) !
Et on s'est bien marré à la montagne par une très très belle journée.. On en redemande. Voilà.