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Grand Paradis, Voie normale Départ : Route de Valsavarenche (Pont 1961) (1961 m)
Topo associé : Grand Paradis, Voie normale
Sommet associé : Grand Paradis (4061 m)
Orientation : W
Dénivelé : 2300 m.
Ski : 2.3
Sortie du jeudi 5 mai 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
BeauEtat de la route : ras
Altitude du parking : 1961
Altitude de chaussage (montée) : 2300
Altitude de déchaussage (descente) : 2100 par la combe Savara
Activité avalancheuse observée : RAS
| Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Pont | 2300 | W | 12:00 | Soupe | ||
| Grd Paradis | 4000 | W | 11:00 | Soufflée | ||
| Combe Savara | 2500 | W | 13:00 | Moquette |
Skiabilité : 🤢 Mauvaise
Compte rendu
Avec Aude, Julie, Bruno, Antoine
Grand Paradis, Voie normale, descente par la combe Savara
Les cousins changent de cremerie !
Et voila, n’ayant aucune date commune avec Jeroen pour faire un petit raid cette année, nous sommes obligés de réserver un Guide ! Coup de bol, le dénomé Bruno est bien sympa et comprend bien nos attentes. La saison tire sur sa fin et le we de 4 jours de l’ascension est vite réservé comme dernière limite. Malheureusement la météo pour les deux derniers jours n’est pas encourageante. Une montée du Grand Paradis semble etre une bonne solution pour démarrer. Ensuite, on verra.
Départ du pont 1961 le 5 vers midi pour monter au refuge Victor Emmanuel. On chausse vers 2350m au petit pont de bois. On comprend rapidement qu’il y a un peu plus de règles que d’habitude avec un Guide. On apprend à rester dernière, à suivre le rythme (celui du plus lent), à ne pas décider où l’on pose les skis et à obéir quand il s’agit de responsabilité. C’est juste qu’on avait pas forcément les mêmes contraintes avec notre cher cousin. Heureusement, ca blague sévère avec le Bruno, sinon, ca pourrait etre moins sympa comme ambiance.
Bref, le temps est légèrement couvert mais les températures sont douces comme au mois de mai. Aucune difficulté dans la montée, on arrive rapidement et on se prélasse sur la terrasse de ce grand refuge et dans notre super chambre de 5.
Petit déj 5h, départ 5h30, le jour se lève, beau temps, même pas besoin des frontales. La montée est lente mais ultra régulière. Là encore pas vraiment de difficulté. La neige est bien bien dure, ca promet pour la descente. Bruno nous fait même mettre les couteaux ! C’est une première pour nous et faut reconnaitre que c’est assez efficace. A ce rythme, la fameuse barre des 3800m est avalée sans autre forme de procés. On arrive avec la foule au pied du sommet rocheux sans même avoir forcé. Petit cramponnage, encordage, on double un peu sur les rochers et on admire la vue du seul 4000 que les Italiens ne partagent pas avec les Français ou les Suisses. C’est magique d’etre tout en haut d’une plate-forme de 3m² avec une belle petite vierge blanche.
La descente est moins drole, voir carrement pourrie. Jusqu’à 2900m on se suit à la queue-le-leu dans la trace du premier ! Petite pause au refuge, on repaute quelques centaines de metres pour re-descendre par le vallon du Savara. Enfin un peu de ski, plus personne, c’est calme et on arrive vers 2100m pour déchausser. Les bouquetins et les chamoix sont tellement nombreux dans cette vallée, qu’on s’en lasserai presque.
Retour à Chamonix le soir pour monter à l’éguille du midi le samedi. On traverse le glacier du Géant pour aller admirer la vue coté Italien au col d’Entrèves. Le brouillard nous a gentiment empeché de voir le bout de nos skis, mais ca été de courte durée. La descente de la vallée blanche a encore tenue toute ces promesses avec ces paysages grandioses. C’est magique ces glaciers. Surtout que Bruno est intarissable sur le sujet.
Dimanche, petite sortie au lac d’Emosson à la Pointe de la Terrasse. Vue imprenable sur le Massif du Mont-Blanc. Une belle descente sur de la moquette toute fraiche. Le timing était parfait pour retrouver tous nos enfants le soir même. Merci Bruno pour cette bonne humeur et ces belles sorties. Faudra recommencer.
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