Départ : les Pras (Ste Anne la Condamine) (1690 m)
Topo associé : Grand Clausis, en boucle par la Lauzette
Sommet associé : Grand Clausis (2799 m)
Orientation : T
Dénivelé : 900 m.
Ski : 2.3
Sortie du mercredi 28 janvier 2015
Conditions nivologiques, accès & météo
très beau temps, pas de vent, -11° à 8h à l'EnchastrayeEtat de la route :dégagée
Altitude du parking : 1690m
Altitude de chaussage (montée) : 1690m
Altitude de déchaussage (descente) :1690m
Activité avalancheuse observée : néant mais la neige très ventée imposait de la vigilance et de tracer avec discernement
Si le skieur était bon, la neige l'était également : alternance de poudreuse douce, de zones très tassées, d'autres carrément glacées et d'autres encore légèrement croûtées
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Alain, Christian, Jacques, Paulette et Yves
itinéraire du Grand Clausis jusqu'au Pt 2551 sur la Crête de la Lauzette
Ici, les éleveur n'ont pas l'air d'être des rapiats. Aujourd'hui : 4 bergers pour 2 bédigues. Mais pas des flèches : même à 4, ils ont réussi à en laisser une en route (n'ont pas l'air d'avoir entendu parler de la présence du loup) et à ne garder que la plus vieille !
Hier, je n'ai pas tari d'éloge sur les Ubayens. Je dois quand même mettre un bémol. D'abord, ils ont des particularités anatomiques et physiologiques qui pipent les dés : une qui monte sans gants et sans bonnet alors que moi j'envisageais déjà l'amputation des extrémités à la charcuterie la plus proche, d'autres, grâce à des tendons d'Achille de 50cm, montent droit dans la pente (mais çà c'était hier, car aujourd'hui, la pente, on l'a plutôt évitée). Et puis, hier encore, j'ai relevé une certaine tendance à la présomptuosité : sur une pancarte au-dessus du village de Tournoux, on peut lire cette vantardise : ''fort supérieur''. Dont acte.
Comme dit, ce matin, le froid était intense. Au pont de Bérard, on a déjà marché un (grand) moment et on n'a monté que 150m. Ensuite, un zigzag plaisant conduit rapidement à la sortie du mélézin et là on entre dans un univers tout de lumière. On voit à l'oeil nu que la neige a été bien travaillée par le vent mais que, de bosse en bosse, on devrait pouvoir arriver sur la crête sans encombres.
Bientôt, l'une des béligues fait la grève sur le tas, en l'occurence un promontoire ensoleillé où elle à décidé de se dorer la laine, histoire de se faire un petit kdo d'anniv.
Nous continuons. Christian est l'homme de la situation. Il nous conduira tranquillement sur la Crête d'où je peux voir le bout du tunnel (celui du Parpaillon) et les abîmes du vallon du même nom.
On ne peut pas dire que la descente ait été cool cool : fallait avoir quelques facultés d'adaptation dans les gambettes mais je m'étais préparée à pire.
Pour finir, comme hier, une piste bien roulante avec cette neige froide. Sans effort, comme j'aime.
Et, cerise sur le gâteau, un beau troupeau de mouflons dans les prés de la Condamine : les 4 bergers pouvaient agrandir leur cheptel.
PS : le lendemain, Alain a déclaré :''s'il n'en reste qu'un (de bergers), je serai celui-là'' ; et il emmena ses 2 brebis dans son domaine perso ; cette dernière sortie figurera hélas en ''sortie masquée'', je ne veux pas être interdite de séjour ici