Départ : Rosuel (1556 m)
Topo associé : Dôme des Pichères, par le couloir de Pépin
Sommet associé : Dôme des Pichères (3319 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1800 m.
Ski : 4.3
Sortie du dimanche 10 avril 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau, pas de vent, iso 0° 1700m.Etat de la route : sec
Altitude du parking : 1450m (pont Baudin)
Montée dans le couloir de °épin2cm de fraîche humidifiée-regelée entre 2000-2500m.5-10cm de fraîche sur fond dur ensuite. Une plaque de glace en sortie, où les crampons-piochons n'étaient pas du luxe.
DescenteL'entrée du Pianiste est pleine de requins, et pas sûr que cela passe plus bas (cf photo). Des requins aussi sur le couloir en S, mais cela doit passer. J'ai préféré conserver mes semelles en descendant la branche NW: alternance poudre tassée et neige dure dans le couloir, puis moquette au poil jusqu'à 1650m.
Altitude de chaussage (montée) : 1650m
Altitude de déchaussage (descente) :1500m (un déchaussage pour traverser le torrent)
Activité avalancheuse observée : RAS ce jour
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Pas de Pépin pour le Pianiste… SDX m'ayant reproché de ne pas écouter Rachmaninoff, je décide d'aller faire le couloir du Pianiste. Qui se skie debout, comme chacun sait. A 5h, je me lève donc, me demandant comme d'habitude pourquoi je ne me suis pas passionné pour le ping pong :-( A 6h, la neige crissant sous les pieds, la tête sous les étoiles, quelques vapeurs de mélèze dans les narines, j'ai la réponse. Les Twelve Moons de Garbarek m'accompagnent, et marcher sous cette vaste face Pichères-Bellecôte est assez grandiose. Puis le ballet des conversions. Puis la valse des crampons (plaque de glace en haut du couloir Pépin). Avant de redescendre tip top dans une neige à point sous l'œil du Mont-Blanc.
…Jusqu'à cet hélicoptère insistant au-dessus du Plan de Pépin. Où je découvre les balafres de hors piste, descendant de Bellecôte, puis ces groupes de skieurs à l'arrêt…
J’ai bien skié, cet homme devait se faire plaisir aussi mais il est mort, quel dérisoire contraste ! Non, décidément, il n’y a pas de belle mort, même en montagne…