Départ : Pré de Madame Carle (1874 m)
Topo associé : Dôme des Ecrins, versant N depuis le Pré de Madame Carle
Sommet associé : Dôme des Ecrins (4015 m)
Orientation : N
Dénivelé : 2550 m.
Ski : 3.2
Sortie du mardi 22 juillet 2014
Conditions nivologiques, accès & météo
Bouché avec grésil puis rares éclairciesEtat de la route :
Altitude du parking : 1875
20-25cm de fraîche au-dessus de 3400.
Neige OK sur les deux premiers tiers de la descente du Dôme, puis lourde et collante en bas. Pour le retour sur le glacier Blanc il faut soit avoir un fart magique soit beaucoup pousser sur les bâtons style Martin Fourcade.
Altitude de chaussage (montée) : 2900
Altitude de déchaussage (descente) : 2850
Activité avalancheuse observée : RAS
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Comme le topo, avec un peu de rab
Fraîchement débarqué dans le Briançonnais pour les vacances, je constate que le mois de juillet est plutôt arrosé. Optimiste, j'ai amené les planches de skis : peut-être un hold-up estival sera-t-il possible ! Après un épisode d'intempéries, je décide de tenter le coup au Dôme.
Départ du Pré de Mme Carle à 4h30. MF m'avait promis un ciel étoilé, mais en lieu d'étoiles ne scintillent que les gouttes de pluie à la lumière de ma frontale.
Vers 2900m je prends pied sur le glacier Blanc, troquant baskets pour peaux de phoque. La montée se fait rapidement sur la neige de névé. Le glacier est encore bouché et les crevasses ne posent pas de problèmes.
Vers 7h30, au pied de Roche Faurio, je vois que des cordées font demi-tour. Je cherche moi aussi à aller m'installer au refuge des Ecrins pour attendre une amélioration. Mais où est ce refuge ? Ah mince je l'ai déjà passé dans le brouillard. Demi-tour et remontée. Je patiente 2h30 dans la salle commune en bouquinant.
Au premier rayon de soleil je me précipite dehors et rechausse les skis. C'est parti pour un forcing jusqu'au sommet du Dôme, entre les nappes de brouillard. Quelques trouées de ciel bleu me permettront d'admirer fugacement le paysage et de faire une poignée de photos.
La neige fraîche est correcte pour la saison quoiqu'un peu lourde sur le bas. Le retour sur l'étendue plate du glacier est un peu laborieuse, mais toujours plus rapide qu'à pied !
Le portage du retour sera l'occasion de croiser nombre de randonneurs étrangers (les hollandais venus pour le Tour de France je suppose), fort intrigués par cet accoutrement.
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