Départ : la Bérarde (1720 m)
Topo associé : Dôme des Ecrins, Couloir Mayer-Dibona
Sommet associé : Dôme des Ecrins (4015 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 2040 m.
Ski : 5.4
Sortie du jeudi 13 mai 2010
Pedro, Loisyann, Minicrou, papamdoum
Conditions nivologiques, accès & météo
Brouillard puis grand beau le matin, avant le retour des nuages l'apremEtat de la route : noire
Altitude du parking : 1720m
La rimaye passe sans problème (quasi-bouchée).
Un passage étroit en neige dure sur 20m en haut du couloir d'accès : escaliers-dérapé à la descente.
Une bande de glace tendre dans la grande pente, pas gênante vu la largeur !
Arrêt sous la glace vers 3650m (sous la vigie jaune).
Et sinon énormes conditions.
Altitude de chaussage (montée) : 2000 (5 minutes après la passerelle)
Altitude de déchaussage (descente) : 2000
Activité avalancheuse observée : de belles purges de fraîche dès le matin dans les faces E à S
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
glacier | 2000-3000 | W | 12-13 | 20/? | Poudre lourde | poudre s'humidifiant, ski nautique *** en fat |
couloir | 3000-3700 | NW | 9-12h | 20-30/? | Poudre | top poudre mais gare au sluff !! |
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu (par Pedro)
Allez j'ai enfin un peu de temps pour rentrer cette sortie, histoire de laisser quelques souvenirs sur le site et de montrer comme ça peut être bon de chez bon ce Mayer !
Au départ je voulais y aller le samedi précédent mais je n'avais trouvé personne, du coup c'est Loïsyann qui nous a motivés pour y aller jeudi, un timide créneau météo étant annoncé sur le BRA. Fallait y croire ! Mais bon, quand on part avec ces 2 là on sait qu'on va se marrer alors on y va de toute façon.
Arrivés à la Bérarde, c'est pas la joie : restes de bruine et brouillard à perte de vue. Bon, maintenant qu'on y est, on y va. Une fois sur le glacier, on s'aperçoit qu'on est précédé d'une trace solitaire, et surtout, le brouillard se déchire, laissant apparaître le cirque dans toute sa splendeur ! Rien que pour ça, ça valait le coup de venir. Petit à petit, la bête se dévoile et nous devinons une minuscule fourmi traceuse s'arrêter à son pied.
Vu notre petite forme du jour, c'est seulement à la moitié du couloir que nous rattraperons notre traceur (Thomas, merci à lui !) et le soulagerons pour la suite.
La descente est une véritable boucherie, avec cette poudre c'est sans appréhension ; certes il vaut mieux ne pas tomber et rester à l’affût d'un caillou retors ou d'un bout de glace vicieux, mais on peut bien enchaîner les virages, il faut juste penser à se décaler quand le sluff devient trop puissant, c'est un peu gênant mais on ne va pas se plaindre non plus !
Tout en bas du couloir, on croise Jean-Marie-sans-bâtons qui remonte paisiblement : "ben j'ai vu du monde alors je suis monté" ;-)
Après, c'est powpow dans le cône, ski nautique pas désagréable au-dessous et puis bières et tartes à la Cordée, avec les rescapés du Burlan qui ont été moins chanceux.
Bref une super sortie qui remotive pour la fin de saison !!!