Départ : la Bérarde (1720 m)
Topo associé : Dôme des Ecrins, par le Col des Ecrins
Sommet associé : Dôme des Ecrins (4015 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 2400 m.
Ski : 4.3
Sortie du mardi 19 mai 2009
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau. Un peu de vent seulement au sommet du DômeEtat de la route :
Altitude du parking : 1720
Je mets 4* en ne tenant pas compte du col des Ecrins...
Excellent regel nocturne.
Face N du dôme : poudre très agréable, très légèrement cartonnée, mais en cette saison on ne va pas faire les difficiles. Déjà bien trafolée par une vingtaine de skieurs.
Col des Ecrins : croute vitrifiée (cèdant en tapant du pied) sur 20cm de poudre reposant sur fond dur.
j'ai tout fait à pied.
Glacier de Bonnepierre : moquette 4* (un poil trop épaisse à 13h)
au dessous de 2400 : neige de névé décaillée tip-top
Altitude de chaussage (montée) : 2300
Altitude de déchaussage (descente) : 1950
Activité avalancheuse observée : ras
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Si le but était de dissiper de l'énergie, c'est réussi.
La montée du col des Ecrins à tracer dans une croute infâme en tapant chaque pas (en récupérant parfois de vieilles traces remplies de poudre) m'a déjà bien entamé.
La partie cablée était bien remplie de neige. Il fallait dégager les prises avec les mains, et les gros gants glissaient sur le cable en même temps que les crampons alus sur les dalles cachées sous la neige... Pas les meilleures conditions pour être serein.
J'ai perdu une heure ce qui a eu pour conséquence de me faire labourer la trace de montée par la vingtaine de skieurs parti du refuge des Ecrins. J'ai dû retracer la partie raide sous la barre dans une poudre trafolée sans cohésion...un bonheur.
La récompense a été de monter skis aux pieds au Dôme (c'est pas souvent) et une belle descente en poudre de la la face N.
La descente du Col des Ecrins est toujour aussi austère. J'ai dû sortir la corde et mon décrocheur de rappel. La descente de la partie neigeuse un peu stressante. Intégralement face à la neige, une concentration intense un peu usante.
Contraste radical avec la descente de Bonnepierre, toute en douceur jusqu'au pont de neige final. En traversant horizontalement à pied sur 20m, on récupère un névé qui descend à 1950m.