Départ : Mamquam road (900 m)
Topo associé : Diamond head, par les Gargoyles
Sommet associé : Diamond head (2056 m)
Orientation : T
Dénivelé : 3500 m.
Ski : 2.1
Sortie du dimanche 30 mars 2008
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau le matin et grosses chutes de neige l'après-midi, les 3 jours.Etat de la route :
bien enneigée puis fermée à un parking intermédiaire
Altitude du parking : 780m
Poudreuse à tous les étages. Grosses chutes pendant la semaine précédente, puis re)chutes tous les après-midi du week-end.
De grosses corniches de presque 10m par endroits sur l'arête du Diamond Head, mais quelques passages permettent d'accéder aux couloirs Ouest.
Pas d'effet de vent notoire sur les 30 à 60cm de neige fraîche rencontrée.
Altitude de chaussage (montée) : 780
Altitude de déchaussage (descente) : 780
Activité avalancheuse observée : quelques purges naturelles de surface.
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu
Avec Une bonne portion du club de montagne de l'universtiy du Washington
Un beau coin, assez fréquenté, surtout jusqu'au refuge et sur la traversé des glaciers; car très proche de Vancouver, mais tout de même beaucoup de tranquilité et d'espace dès qu'on sort des sentier battus.
Une combinaison de volcans, glaciers, et vue sur le Pacifique; le tout depuis un petit refuge très agréable et pratique.
Jour 1: la montée au refuge est très longues, avec les gros sacs, et cette piste qui ne dénivelle pas du tout. Pour assurer quand-même quelques virages dans la journée, on est allé skier un petit couloir sur le versant SE du Columnar Peak, en face du refuge.
Jour 2: Grand beau le matin, on pars tôt en direction du Mt Garibaldi en passant par le col entre Columnar Peak et les Gargoyles, puis le Diamond Head. Cette partie est déjà bien longue, et aura eu raison des esprits les plus enthousiastes. Le couloir Ouest s'offre de façon éhontée à nos pieds, mais il ne va vraiment pas dans la direction du retour. J'arrive à vendre une petite visite, à certain collègues, contre la promesse de faire la trace pour la remontée. Une belle descente dans une neige idéale. 900m plus bas, on arrête les frais et je me colle à la trace.
Je veux remonter le long de nos trace pour retrouver la faiblesse dans la corniche au sommet, mais un vote "démocratique" nous fait opter pour un couloir voisin censé déboucher plus bas, et donc réduire l'effort. Le mauvais temps arrive : plus de visibilité, neige à gros flocons. On navigue entre des couloirs qui se ferment. La pente se redresse, la neige fraiche dégouline un peu partout sous nos skis et nous oblige à attendre à chaque virage. Le moral en prend un dernier coup quand l'une des peaux d'Ethan refuse définitivement de coller à son ski. Je continue donc la trace à pied. Arrivé à un petit rocher marquant le haut d'un couloir, je pense en avoir fini, mais découvre deux murs de corniches à droite et à gauche de plus de 5m. Au milieu, le blanc invisible. Je marche donc à l'aveugle tout droit sur ce qui s'avère être une sorte d'arête. Quand je découvre que celle-ci débouche sur le plateau sommital tant attendu, entre les deux corniches, j'ai l'impression de revivre!
On frolera un plantage radical d'itinéraire dans la redescente du plateau, mais un GPS bienveillant nous tirera d'affaire au moment crucial. Je ne dirais plus jamais de mal des GPS, c'est promis.
Jour 3: Petite sortie matinale sur le sommet Nord du Columnar Peak, pour y skier sa petite face E, avant de repartir sur la longue traversée jusqu'au parking.