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Dents de Bédina, En traversée Est > Ouest Départ : Prabert (1220 m)
Topo associé : Dents de Bédina, Versant Sud-Est
Sommet associé : Dents de Bédina (2430 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 1342 m.
Ski : 3.1
Sortie du vendredi 14 décembre 2007
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand bleu glaciale ce matin, on était au dessus des nuages. Léger ventEtat de la route : OK jusqu'à Prabert. Ensuite, 20 cm de neige, sur le chemin, chaines fortement conseillées
Altitude du parking :
1300Conditions de neige : C'est gavé de neige, beaucoup d'accumulations dues au vent des derniers jours.
A la montée : vers 11h, malgré le froid, le soleil a transformé la neige, elle est devenue compacte et lourde.
A la descente, le versant NO est protégé du soleil. La neige est poudreuse avec un soupçon de tassage (vent, réchauffement?)
Altitude de chaussage (montée) : 1300, on peut chausser avant...
Altitude de déchaussage (descente) : 1300
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par rider_jojo)
Hier soir, j'ai demandé à papa Loic de choisir un départ de sortie où il était possible de changer d'objectifs en fonction des conditions. Vu les chutes de neige abondante et le vent de ces derniers jours. Et avec pas trop de dénivelé vu mes pauvres jambes de poulet affamé.
Malgré toutes ces exigences, un choix fut fait : un départ depuis Prabert pour un plan initiale : les dents de Bédina face NO. Personne ne l'a encore fait, ce ne sera donc pas tracé.
L'expression : "J'aurais mieux fait de rester couché", vous connaissez?
Il a pris tout son sens ce matin.
On avait rendez vous à 8h à Brignoud. Nous nous sommes retrouvés sur le parking un peu avant l'heure dite.
C'est à ce moment que mon père Loic s'est transformé en boulet, mais un beau boulet gagnant, le boulet d'or!!!
C'est quoi un boulet d'or? C'est le gars qui part au ski et qui oublie son sac..... (mamamia).
Nous avons perdu 1h et des poussières pour aller chercher ses affaires et revenir.
Arrivé à Prabert, nous avons emprunté le chemin forestier. Ce fut l'hécatombe, nous avons poussé 2 voitures qui s'étaient mises dans le décor. Et nous n'avons même pas pu monter jusqu'au bout parce qu'il y en avait une dernière en travers de la route sans conducteur. Le gars ne s'est pas inquiété, il a laissé la voiture et est parti skier.
Après tout ça, il était quand même pas loin de 10h. Donc j'aurais mieux fait de rester couché jusqu'à 8h
Mais je ne t'en veux pas Loic, je sais que tu avais des soucis.
C'est juste regrettable que durant la monté, l'effort, le paysage, le beau temps et la perspective d'une bonne descente, tu n'aies pas réussi à mettre tes tracas de côté.
Je ne t'en veux pas car tu as été fidèle à toi même, tu m'as fait une belle trace.
Ca a d'ailleurs du influer sur ton physique, car c'est la première fois que je vois le traçosaures avoir quelques difficultés à la monté, mais il faut dire que la neige à la monté ne t'aidait pas non plus.
Et l'expression : "ça va envoyer du gros" vous connaissez, c'est le sentiment que j'ai eu pendant notre descente dans ce couloir dépourvu de trace et gavé de neige.
Une dernière : "c'est n'importe quoi?" Oui, c'était chaud car les gars de la station on fait péter de la dynamite pas loin, et s'était pas rassurant. On l'a échappé belle.
En conclusion, je dirai que c'est tout de même une belle journée en bonne compagnie, et quand on ski ça ne peut être que bon. Journée qu'il sera difficile d'oublier avec tout ce qui s'est passé!!!
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