Départ : Le Chêney (700 m)
Topo associé : Dent du Corbeau, Visite complète
Sommet associé : Dent du Corbeau (2286 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1820 m.
Ski : 3.3
Sortie du dimanche 3 décembre 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Mer de nuages sous 1800m environ, grand soleil au dessus, vent de Nord/Nord-Est froid soutenu sur les sommets (notamment la Tuile, grosse caillante) diminuant en journée, -5°C au départEtat de la route : enneigée, pneus neige indispensables (voire chaînes - nous avons dû stopper dans un virage vers 1100m)
Altitude du parking : 1100m environ
Bonne neige froide dans l'ensemble, en quantité modeste toutefois (méfiance par endroits avec les cailloux), route forestière bien appréciable en bas (forêt impraticable).
Altitude de chaussage (montée) : 1100m
Altitude de déchaussage (descente) : 1100m
Activité avalancheuse observée : 2 mini-coulées (quelques m2, quelques cm d'épaisseur) déclenchées à la montée sous la Tuile (accumulations en cours de formation sous le vent), RAS sinon, mais le vent de Nord/Nord-Est semblait charger certaines zones
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Christian, Gervais, jonction avec Micha et Marion
Route forestière 1100m -> Chalets de la Tuile -> La Tuile > descente Nord-Est jusqu'au Chalet du Golet -> remontée Sud Dent du Corbeau -> descente Nord-Est jusque vers 1850 -> remontée collu sous la Grande Lanche -> descente Nord-Ouest jusqu'au chalet de l'Ebaudiaz puis route forestière
Encore une superbe journée en belle compagnie sur un itinéraire proposé par Gervais - sur les traces de Steph (et Billyolive avant lui) plus tôt en semaine !
Découverte d'un secteur sauvage, sur deux versants contrastés, avec peu de monde (une dizaine de randonneurs croisés, moitié sur un versant, moitié sur l'autre : salut à nb06 et son groupe, montés à la Tuile depuis Monslaçon). Trace à faire sur le final de la Tuile (pour shunter la pente classique avec une trace vraiment trop plate), puis sur toutes 2 remontées en versant Nord-Est.
La grande forme pour Christian et Gervais, qui ont "joué la rallonge" à chaque étape, alors qu'on était partis plus bas que prévu qu'on s'était en principe limités à 1600m maximum : finalement tout le monde en a redemandé avec le relais pour tracer.
Poursuivis par Micha et Marion partis de Grenoble après un réveil tardif mélangé à de la flemme-post-fiesta : un SMS reçu alors que nous arrivions presque sur zone, une petite motivation transmise avec le ciel bleu qui transperçait au dessus, et les voilà qui rappliquent en nous confiant la trace à faire (lorsqu'elle ne l'était pas déjà). Futés, ils ne nous ont rejoints (après quelques jalons par SNS) qu'au col sous la Grande Lanche, quand il ne restait plus rien à tracer :-) !
Croisé un sanglier à forte odeur - bigre, même 2mn après son passage express sur la route forestière, ça sentait encore... Micha prétend que ce n'est pas le sanglier qui a laissé une trace, et qu'il a ainsi pu facilement nous suivre !... Mais je proteste, ça ne sentait pas le Yéti !
A l'arrivée, "des étoiles pleins les yeux pour la semaine" dixit Marion "l'impression d'avoir fait un voyage" pour Christian : et la banane pour toute l'équipe, heureuse de ces beaux moments partagés.
Retour puis soirée tristes et pensifs, en apprenant les accidents en Chartreuse - une journée entre lumière et ténèbres.