Départ : La Chapelle en Valjoufrey/Valsenestre (970 m)
Topo associé : Col du Vallon de Lanchâtra, Par le glacier Courbe
Sommet associé : Col du Vallon de Lanchâtra (3150 m)
Orientation : W
Dénivelé : 2050 m.
Ski : 3.3
Sortie du dimanche 23 février 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau avec 0° à 8 h à Valsenestre et un bon regel nocturne. Quelques rafales de vent du Nord au-dessus de 2500 m.Etat de la route : Partiellement enneigée sur 3 km environ et le reste au bitume
Altitude du parking : 1050
Altitude de chaussage (montée) : 1400
Altitude de déchaussage (descente) : 1167 (avec un court déchaussage intermédiaire)
Activité avalancheuse observée : néant
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Valsenestre | 1300 | W | 8 | Dure | Bon grip | |
Coin Charnier | 2000 | W | 9 | Dure | Bon grip sauf contrepente Nord (tassée) | |
Glacier | 2900 | NW | 12 | Dure | Bon grip mais avaec couteaux |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
J'avais décidé de faire baisser mon bilan carbone - pas le mien, celui de la voiture - en choisissant une sortie de proximité avec 10 à 15 km max de route. Je serai servi ! Ce sera donc le Glacier Courbe/col du Vallon de Lanchâtra dans le cirque de Valsenestre.
A moitié surpris, je trouve la route de Valsenestre fermée, la barrière bloquée. Je reste cependant sur mon idée et avale les 5 km de route en baskets. On pourrait chausser avant mais la neige dure et les traces anciennes de roues confèrent à la marche plus de rendement.Au retour c'est quand même appréciable de pouvoir glisser une grosse moitié de la longueur de cette route.
Je chausse un peu au-dessus de Valsenestre et la neige dure, le manteau lisse permettent d'allonger sur le cône de Coin Charnier sans autres rencontres qu'un chamois, un chevreuil et quelques pets de lièvre variable. La neige reste d'égale consistance jusqu'au sommet si ce n'est quelques courtes plaques de neige soufflée sur fond dur. Au passage le terme "fond dur" est compris et repris sur leurs CR par tous les skieurs en ces temps secs. Les crampons peuvent permettre une montée plus confortable à ceux qui dérapent sur les pentes à 35 ° avec des couteaux.
Descente à 13 h sans trop m'arrêter tant la neige est agréable à skier : moquette rase donnant dans le tapis persan sans surprise ni boules du haut en bas.
Ça valait vraiment le déplacement par ce temps printanier.