Départ : Freydières (1130 m)
Topo associé : Col du Loup, Versant SW
Sommet associé : Col du Loup (2399 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1300 m.
Ski : 2.2
Sortie du samedi 12 janvier 2013
Conditions nivologiques, accès & météo
Entre 9heures30 et 14heures : Grand ciel bleu et grand soleil. Températures froides.
Une perturbation venant de l'ouest s'est présentéeEtat de la route :
Route des balcons de belledonne verglacée par endroits le matin, la route d'accès aux granges de Freydières était encore bien blanche. La neige avait complètement fondu en fin d'après midi.
Il y avait toujours du verglas sur cetaines sections entre le pinet d'uriage et les Freydières, sur les zones où la route ne prend pas le soleil.
Altitude du parking :
1100 m environs.Altitude de chaussage (montée) : 1100
Altitude de déchaussage (descente) : 1100
Activité avalancheuse observée : Aucune. Cependant, la
surface de la neige, dans les combes et les pentes au dessus du lac
du Crozet en direction du col du Loup, montrait des signes dû au
travail du vent : Surface présentant des striures et autres motifs
réguliers.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Freydières | 1100 m | 11h | 10cm/10cm | Poudre | Neige fraîche, le goudron n'est pas loin. | |
Sentier Forestier-Boader Cross | 1400-1700 | 30cm/30cm | Poudre | Neige fraîche. Gare aux racines et aux touchettes en descente. | ||
Lac du Crozet | 1950 | W | 13h | 30cm/ - | Poudre | Beaucoup de neige fraîche et une neige froide. |
Combe sud-ouest | 1950-2300 | SW | 30cm/ | Poudre tassée | Poudre tassée, travail du vent visible. | |
Montée finale | 2300-2400 | S | 14h?? | 30cm/- | Poudre | Poudre froide, travail du vent visible. |
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu
Je profite du seul créneau de beau temps qui est annoncé durant ce week-end pour aller faire une sortie dans Belledonne, et évaluer l'état de ma condition physique. En effet, après avoir trainé une grippe et d'autres virus saisonniers, je sentais que cette dernière avait bien étée entammée durant les vacances. De plus, la semaine précédente, je me suis pris un joli but suite à une hypoglycémie, le tout en allant au lac du crozet --Je devais aller bien plus loin, bien entendu ;).
Bref, le temps d'attacher mes affaires sur le vélo, consulter encore une fois le B.R.A., je commence à rouler sur le coup des 9h30 depuis chez moi. Rapidement, je croise les premières plaques de verglas au dessus de Venon, heureusement, le pneu à clous que j'ai à l'avant fait bien son office, et m'évite d'essuyer un autre "but", du genre "je me suis cassé toutes les dents sur la chaussée ... ". Malgré cette précaution, je ne faisais pas non plus le fier, et certaines sections de la route ont étées négociées à la vitesse de l'escargot.
La monté à Freydière s'est bien passé, malgré que la route fût encore bien gelée au moment où je montais. Bref, le temps d'attacher le vélo, de me changer, je commence à skier sur le coup des onze heures !
La poudreuse tombée récement permet de monter sans déchausser,
et ça, c'est déjà une bonne surprise.
Je quitte rapidement la route pour prendre un chemin forestier qui permet d'accéder au Pré Raymond --parking d'été, puis je poursuis la montée vers le border cross/sentier qui permet de sortirde la forêt. Je croise deux personnes, qui ont un problème de fixation male réglée, et je leur prête un tournevis que j'emporte avec moi, histoire de pouvoir intervenir en cas d'avarie mécanique sur le vélo. Me voir
manipuler ma pompe, mes chambres à air et d'autres outils les a
bien fait rire :).
Bref, c'étaient les derniers êtres humains que j'allais croiser avant de redescendre au Freydières. En effet, le secteur était assez calme.
La montée jusqu'au lac du Crozet avait été fraîchement tracée par un petit groupe de personnes. Leur trace continuait en direction du col de la Praz, en traversée au dessus du Lac du Crozet. Personellement, je ne me sentait pas du tout de poursuivre dans cette direction, c'est vraiment un passage qui m'angoisse. J'ai préféré aller faire ma trace en direction du col du Loup, plutôt que de suivre celle qui était déjà faite, mais qui passait par un endroit où mon intuition me dictait de ne pas aller.
Avant d'entamer la montée, j'ai sondé le manteau neigeux, histoire de repérer s'il n'y avait pas un risque trop évident de faire partir quelque chose et n'ayant rien pas vu ce genre de signe qu'un amateur en matière de nivologie de mon calibre aurait pu remarqué, je me
lance dans la monté.
Quel bonheur de tracer, jusqu'au col ! Mais, c'est un bonheur qui fatique un peu, il ne faut pas le nier ! J'admet qu'avant d'atteindre le col, j'ai eu besoin d'augmenter la fréquence de mes arrêts.
Dans la combe, il était manifeste que la neige était travaillée par le vent, et une grosse corniche de neige s'est formée sur la ligne de crête. D'ailleurs, le vent soufflait un peu, et durant la monté, je surveillais la perturbation qui venait de l'ouest.
Ah, en ce qui concerne la descente ? Et bien, Mis à part les dix premiers mètres en dessous du col, où la neige était gelée, j'ai eu droit à une descente dans une poudre froide parfaite, sans aucune trace !
J'ai cependant tappé un truc dans la forêt, une sorte de pavé, ce qui m'a fait tomber. Il s'était sournoisement laissé tappir d'une fine couche de neige pour qu'on ne puisse pas le voir, j'imagine que d'autres de ses congénères vous attendent au tournant, alors soyez sur vos gardes !
Avant de repartir, j'ai pu prendre un café à la Gelinotte, où tout comme la semaine passée, j'ai été très bien reçu.