Départ : Col de la Croix de Fer (2064 m)
Topo associé : Col du Grand Sauvage, Tour du Grand Sauvage
Sommet associé : Col du Grand Sauvage (3137 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2450 m.
Ski : 4.1
Sortie du jeudi 31 mai 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
3° à 5h sous un ciel clair, mais regel pas si fort que ça, y compris en altitude.
Nuageux après 8h
Eclaircies en début d'après midi avant que ça tourne à l'orage.Etat de la route : mouillée!
Altitude du parking : 2065
Pente nord col du Grand Sauvage: ravagée par des coulées
Couloir sud du Grand Sauvage: ravagé par des coulées, quelques contrepentes sauves permettent un ski correct en moyenne (entre ** et **** suivant les pentes)
Etendard (haut): 2-3 virages en transfo lourde puis excellente moquette poudreuse *****
Barbarate: excellente moquette à poils très longs *****
Petit perron: névé à point ****
Altitude de chaussage (montée) : 2070
Altitude de déchaussage (descente) : 2070
Activité avalancheuse observée : coulées anciennes + qq coulées récentes dalles, faible ampleur mais gros volume (cassures de plusieurs mètres d'épaisseur sous le col des Quirlies par exemple
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Topo avec antécime du Grand sauvage en bonus, montée à l'Etendard depuis le col des Quirlies, repeautage sous le col de la Barbarate et retour par le Petit Perron
Marre des incertitudes orageuses, cette fois ci nous nous lançons quand même, en profitant du dernier jour de congé annuel.
Beau temps au départ puis rapidement mi figue mi raisin, avec un ciel (très) voilé et sommets accrochés.
Conditions correctes pour monter, sauf le final à pied avec une neige où l'on passe parfois à travers...
Début de descente tendue dans le raide sur une neige à peine décaillée en surface puis goulotte à gérer, ensuite dès que ça s'élargit on peut profiter des contrepentes non ravagées par les coulées.
Conditions par contre idéales pour monter à l'Etendard ensuite, couvert et frais puis éclaircies pour le final, timing pil poil malgré l'heure tardive (13h30), c'est presque une formalité malgré la fatigue.
Conditions tellement bonnes que nous repeautons pour la Barbarate, afin de faire une superbe descente inédite, à deux pas de la grande classique (vallon d'à côté!).
Bon, ensuite c'est le gros pousse bâtons, là c'est loin d'être une formalité, nous peautons dès la perte Tournant, marre de pousser pour 0 efficacité... Nous terminons en beauté sous un bel orage de grésil, timing un peu trop juste, le retour est (trop) long!!!
Quand bien même, nous avons bien fait de faire le déplacement!