Départ : les Boussardes (1626 m)
Topo associé : Col des Jumelles Sud, par le Vallon du Fontenil
Sommet associé : Col des Jumelles Sud (2986 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1400 m.
Ski : 2.3
Sortie du samedi 13 février 2021
Conditions nivologiques, accès & météo
beau sans nuage avec fortes rafales de vent du NO Etat de la route : blanche mais roulante
Altitude du parking : 1626
Altitude de chaussage (montée) : 1626
Altitude de déchaussage (descente) : 1626
Activité avalancheuse observée : traces d'anciennes coulées de part et d'autre du vallon du Fontenil et départ de nouvelles coulées en face sud sans conséquence sur le parcours
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Les Boussardes | 1626 | NE | 9h30 | Neige froide | Poudre | 15 cm de poudreuse froide protégée du vent |
Sortie de forêt | 2208 | E | 11h | poudre tassée | Poudre tassée | le vent a fait son oeuvre |
pente sommitale | 2986 | N | 14h | poudre tassée souflée | Soufflée | de grosses accumulations stoppant parfois la course folle des skis |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Brigitte, Francis et Christophe
Arrivée au col du Lautaret vers 9h30 pour aller faire un petit tour sur le col de Laurichard, nous décidons très rapidement et à l'unanimité de rester au soleil. Difficile en effet par un jour d'hiver venté de rester dans un frigo alors que le soleil inonde de ses rayons d'autres versants. Notre choix se porte alors sur le vallon du Fontenil au départ des Boussardes. Direction le Col des Jumelles Sud. Le vallon du Fontenil garni de mélèzes est toujours aussi magique. Les anciennes traces de descente sont recouvertes par les 15 cm de fraîche tombée la veille. Les crêtes alentours fument sous l'effet du vent. Pour l'instant, on est bien à l'abris au fond du vallon. C'est à la sortie de la forêt que l'on ressent les premières coulées d'air, d'abord anodines, puis se transformant en rafales de plus en plus puissantes jusqu'à nous déséquilibrer. Il faut anticiper les rafales qui viennent à notre rencontre, s'arrêter, se tourner pour se protéger le visage et planter le baton pour ne pas basculer...Zéphir va ainsi dissuader nombre de randonneurs d'aller plus haut. Partis tard, nous croisons différents groupes engageant la descente après avoir renoncé au sommet. Certains iront même jusqu'à construire un abris de fortune pour pouvoir pique-niquer !! Je table sur une relative protection en montant plus haut : pari gagnant, plus on monte, plus on est à l'abris de la ligne de crête passant par la brêche du Vallon de la Route. Et comme souvent, phénomène curieux, on est relativement épargné arrivés au sommet. Descente en grosse poudreuse déjà travaillée par le vent et le soleil : les versants sud avaient déjà regelée à notre passage d'où une formation de croute de surface. il faut désormais aller chercher la poudre froide dans les mélèzes ... avis aux amateurs !