Départ : Le Grand Thiervoz (Le Cley) (998 m)
Topo associé : Col de la Valloire, versant SW
Sommet associé : Col de la Valloire (2751 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1760 m.
Ski : 2.2
Sortie du jeudi 16 mai 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
Très beau temps sans chaleur excessive. Juste du vent au col.Aucun passant ni pour vous pomper l'air ni pour vous couper le souffleEtat de la route : RAS
à noter cependant que la route de Détrier à Allevard est fermée jusqu'au 30/6
Altitude du parking : 998m
Altitude de chaussage (montée) : 1750m (par commodité)
Altitude de déchaussage (descente) : 1600m (entrée de la forêt) après un court déchaussage et un combat avec les vernes
Activité avalancheuse observée : nombreuses coulées préexistantes mais quasiment rien en fond de vallon de sorte que j'ai trouvé un boulevard de velours totalement lisse. Un bonheur. Peut-être le meilleur ski de la saison, la température un peu fraîche a évité un décaillage en profondeur (descente en tout début d'après-midi).
La qualité du ski a compensé largement l'effort de portage.
Deux branches d'avalanches relativement récentes de grande ampleur dans le Ruisseau Perdu nécessitent un peu de vigilance pour traverser : à la montée, si c'est gelé, les crampons peuvent être utiles vu l'exposition et à la descente, si c'est trop mou, veiller à ne pas mettre un pied, voire deux en cas d'étourderie, à travers : le torrent est fougueux ! J'ai eu la chance de ne pas trouver les coulées trop gelées à la montée, ni trop molles à la descente.
Je ne mets pas 5* à cause du portage et aux 150m finaux de la descente à cause de la bataille dans les vernes, zone ravagée par les vieilles avalanches, mais franchement c'était parfait jusque là.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
identique au topo
« Le sentier de l'éternité est une ligne brisée » (Friedrich Wilhelm Nietzsche)
Une journée exceptionnelle peut se passer d'un récit.
Laissons les images et leurs légendes parler.
Et un peu de "poésie" en prime si vous le voulez bien.
Que viennent les jours beaux et clairs
Que reviennent les nuits radieuses
Qu'adviennent rêves sans colère
Qui conviennent aux cimes soyeuses
L'aigle affûte son regard noir
Effleurant le royal dais bleu
Et mon pas lent lustre la moire
Frisson d'argent sous les cieux
Que viennent les jours beaux et clairs
Que reviennent les nuits radieuses
Qu'adviennent les heures solaires
Qui conviennent aux elfes joyeuses
Les lacs flottent dans ma mémoire
A l'hiver ils donnent l'adieu
Ah, comment donc ne pas mécroire
La perte de tout ça, monsieur ?