Départ : La Masure (1203 m)
Topo associé : Col de la Sassière, Face Ouest
Sommet associé : Col de la Sassière (2841 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1050 m.
Ski : 2.3
Sortie du vendredi 8 mai 2015
Conditions nivologiques, accès & météo
beau le matin, arrivée d'une perturbation au début de l'après-midiEtat de la route : RAS
Altitude du parking : 1880m
ayant zappé le panneau d'interdiction de circulation de la route au-delà de la Savonne (honte à nous !), avons monté la voiture jusqu'au virage à 1880m où subsistait un névé
Altitude de chaussage (montée) : 1900m
Altitude de déchaussage (descente) : 1900m
Activité avalancheuse observée : néant mais coulées impressionnantes par ruptures de plaques après les petits lacs en rive G du vallon
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Patrick
Une journée en Vanoise, la suivante dans les Alpes Grées N, un jour avec un savoyard, le lendemain avec un niçois, elle n'est pas belle ma vie ? Petit bémol quand même : une journée grand beau, le lendemain pluie dans l'après-midi. Mais nous étions arrivés à la voiture.
Le niçois arrivant, en toute logique, du niveau de la mer et l'objectif final étant le Ruitor, il s'agissait de trouver une petite course d'acclimatation. Avec le col de la Sassière, tous les items requis étaient cochés : balade assez courte, variée, ne dépassant pas les 3000m et jolie. Avec le cadeau d'un lagopède à portée de main, on suit l'itinéraire normal du col de la Sassière jusqu'aux petits lacs. Là, on se laisse impressionner par les énormes ruptures de plaques en rive G du vallon et par le verrou qui défend les pentes débonnaires qui mènent au col. On bifurque alors plein S dans une jolie combe pour aboutir au col de Montseti. Là, en contrebas, le lac Noir en cours de dégel sur son pourtour, nous attire par ses lignes sobres et pures. Sans quitter les peaux, on descend vers les croupes qui bordent le lac côté S. Neige revenue juste à point.
Et si on essayait d'atteindre le col de la Sassière par là ? Un itinéraire venant du vallon de Mercuel est tracé sur la carte. Mais ce qui n'est pas tracé sur la carte, c'est une autre avalanche de plaque descendue du Bec de l'Ane et qui encombre les 2/3 de la montée vers le point 2700m d'où l'on doit pouvoir traverser vers notre col. Qu'à cela ne tienne : on monte par les raides croupes à G de l'itinéraire. Le ciel se couvre et l'ambiance est austère. Au point 2700m, il s'agit de réaliser une grande traversée légèrement descendante pour prendre pied dans le vallon normal d'accès au col peu avant de l'avoir atteint. çà passe.
Au col, à travers une échancrure de roches, la Tête du Ruitor se laisse admirer ainsi que l'Italie. Le tour du Bec de l'Ane mérite sûrement le détour.
Mais ce ne sera pas pour aujourd'hui, faute de quoi Patrick ne sera pas acclimaté ce soir, mais achevé.
La descente est une griserie jusqu'en bas du verrou qui passe vraiment facilement. Ensuite, sur les plats, c'est une neige très lourde où il ne fait pas bon piquer du ski (j'en fais l'expérience et je mets un temps certain à extraire mon pied de sa gangue) ; par contre, dès que c'est pentu, la neige est à nouveau excellente.
Retour à la voiture avec les premiers coups de vent et les premières gouttes de pluie.