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En passant par la Madeleine avec mes gros sabots 
Départ : St François Longchamp (les Perelles) (1680 m)
Topo associé : Col de la Flachère, versant S
Sommet associé : Col de la Flachère (2655 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 1000 m.
Ski : 2.2
Sortie du jeudi 20 novembre 2014
Conditions nivologiques, accès & météo
Température agréable voire trop élevée vu l'effort à fournir. Ciel bleu azurEtat de la route : dégagée jusqu'aux Pérelles puis coupée
Altitude du parking : 1680
Altitude de chaussage (montée) : 1680m
Altitude de déchaussage (descente) : 1680m
Activité avalancheuse observée : aucune pendant la journée mais nombreuses coulées de surface (escargots) rive D et milieu de la combe
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par taramont)
çà y est, le bal est ouvert !
D'ailleurs, à bien y regarder, la première rando de la saison, c'est un peu comme le premier bal de deb de la saison (quoique, je n'ai pas vraiment beaucoup d'expérience en la matière, mais j'imagine) : beaucoup d'excitation les jours précédents (dans le cas présent, grâce à Marc, çà s'est décidé si vite que j'ai une petite frustration de ce côté-là), ais-je bien tout ce qu'il va me falloir absolument : gloss, mouchoir à ne pas perdre ou à faire tomber au bon moment (c'est selon) ? mes chaussures me feront-elles mal ? ma tenue de l'année dernière est-elle encore d'actualité ? le parquet aura-t-il une bonne glisse ? n'y aura-t-il pas trop de monde ? etc...
Au lever du jour, la lune décroissante ressemblait à un faux-cil tombé sur les joues rosies de la deb. Charmant pour un premier départ.
Aux Pérelles, on peut chausser. La température n'est pas hivernale, ni même automnale.
Christine et Martine avec lesquelles nous avons covoituré, partent, en raquettes, vivre leur vie.
Très vite, on comprend que çà ne va pas être de la tarte et bien sûr personne n'a pensé à l'anti-botte. Marc, à la trace, a beaucoup de mérite. Il essaie à 2 reprises un changement de peau : çà marche.... un temps.
A notre gauche, Petit, Grand Jet et Rocher du Jet font tapisserie : ils n'ont pas à en rougir, leurs travaux d'aiguilles sont des chefs d'oeuvre.
L'arrivée au col est autant un soulagement qu'un ravissement : il aurait vraiment été dommage de rater la vue sur le versant ouest et de faire un coucou aux Bauges en ligne de mire dans l'échancrure.
Et c'est là que la déb a encore une petite inquiétude : la qualité du parquet. La glisse s'avère moins pire que prévisible et, au prix d'une grande vigilance, il a été possible de tourbillonner entre les rocs émergents dans une neige un peu lourde avec des velléités de regel dans les zones à l'ombre, sans trop de dégâts toutefois sur les semelles toutes neuves.
A partir du col, il ne restait plus qu'à se laisser glisser sur la route tout en évitant le crottin de cheval abondamment parsemé par les bons soins d'un troupeau entier de chevaux en entière liberté.
A ce moment-là, dernières affres de la deb : surtout ne pas tomber ICI
et maintenant : les STouriens vont-ils apprécier un CR aussi frivole ?
2 remarques pratiques quand même :
- le conseil du topo de monter par le fond du vallon est des plus judicieux
par neige non stabilisée
- attendre une prochaine chute de neige pour répéter cette course sauf si vous avez des skis cailloux
Commentaires
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