Départ : St Laurent du pont (Monastère du Désert) (580 m)
Topo associé : Col de l'Arpison, par le pas du Pertuis
Sommet associé : Col de l'Arpison (1490 m)
Orientation : T
Dénivelé : 740 m.
Ski : 2.1
Sortie du jeudi 7 février 2013
Conditions nivologiques, accès & météo
temps couvert, brumeux avec de temps en temps quelques floconsEtat de la route : dégagée
Altitude du parking : 585m
Altitude de chaussage (montée) : 585m
Altitude de déchaussage (descente) : 585m
Activité avalancheuse observée : aucune, le terrain ne s'y prête guère, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai choisi cette sortie de proximité
neige poudreuse tout du long, enneigement limite au début de la route ; j'indique une skiabilité " bonne" eu égard à mon mode de locomotion : skis de randonnée nordique et l'itinéraire ne se prêtant pas à un ski de descente haut de gamme (chemins forestiers) ; cependant, dans la descente, il n'y a pratiquement pas eu à pousser sur les bâtons.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
topo - arrêt à la Cellière (1325m)
Faisant partie de ceux qui repoussent toujours au lendemain la question du règlement de leurs obsèques, j'ai choisi pour cette après-midi hivernale, une sortie qui ne nécessitait ni d'avaler à tombeau ouvert un kilométrage écologiquement indécent, ni d'aller taquiner des plaques (toujours traitreusement) dissimulées, ni de pousser la machine dans l'une de ces dénivelées dantesques dont le skitourien lambda est à présent coutumier. En plus, je me suis arrêtée avant le collet critique. Bref, j'ai limité le risque que ma procrastination n'a pas encore couvert.
Non pas que cette gentille randonnée chartrousine soit dénuée de risques objectifs, loin s'en faut ! Au pas du Pertuis, il peut vous dégringoler dessus une stalactite fatiguée ou un cailloux las d'observer depuis si longtemps le même chemin (et, souvent, les mêmes passants !), au belvédère vous avez vite fait de vous avancer d'un pas de trop et surtout, lorsque la vue est bouchée, vous risquez de mourir d'ennui à moins d'être doté d'une riche vie intérieure, ce qui ne peut qu'être le cas d'un skitourien qui se respecte. Cependant, par une journée comme celle-ci, on peut aussi se distraire par l'identification des multiples traces de passage de la faune sauvage. Peu experte en la matière, j'ai quand même identifié la trace d'un autre skieur qui, peu après la bifurcation vers l'Orcière, a, pour une raison qui nous restera toujours inconnue, fait demi-tour. (il ne faut pas chercher à tout expliquer). J'ai un peu regretté de ne pas avoir poussé jusqu'à la jolie clairière de Fetrus, ce sera pour une autre fois par une belle journée où il n'y a rien de grandiose à faire mais tout le merveilleux à côtoyer.
(dernier regret : pas d'appareil photo ce jour)
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