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Sorties > Belledonne > Et de 3 pour le Sambuis, par le col, antécime, couloir 6

Et de 3 pour le Sambuis, par le col, antécime, couloir 6

Massif : Belledonne
Départ : Valmaure (1205 m)

Topo associé : Cime du Sambuis, Face Nord en boucle

Sommet associé : Cime du Sambuis (2734 m)

Orientation : N

Dénivelé : 1500 m.
Ski : 4.3

Sortie du dimanche 25 février 2018

Baugeniaque

Conditions nivologiques, accès & météo

Purée de pois jusqu'à 1800m Beau temps avec passage nuageux au dessus.
Etat de la route : étroite mais ouverte... Altitude du parking : 1200 m
Altitude de chaussage (montée) : 1200
Altitude de déchaussage (descente) : 1200

Activité avalancheuse observée : Ancienne grosse coulée sur le dernier tiers du couloir 4,

LieuAlt.Ori.HeureQté.TypeCom.
Combe du Tépay1200-1800E7h45Gelée
Col du Sambuis1800-2500N11h15Poudre
Antécime2500-2650S11h45Dure
Couloir 62650-2300N12h00Poudre
Couloir 42300-1800N12h15Croutée fin
Combe du tépey1800-1200E13h15Gelée

Skiabilité : 😐 Correcte

Compte rendu

Avec Le Bref, Le Bombé, Dzeus, Jannot, Sergio
Valmaure, col du Sambuis, descente par couloir "6" puis fin du "4"
Toujours dans le but de satisfaire caillou gaulois, voici donc une première partie factuelle sans excès, sans amour… mais toujours avec une grosse envie de monter.

A Valmaure, nous partîmes vers 7h30 à 6. -3°C + de la neige carrelage + du brouillard… en somme de la joie qui nous portera jusqu’à Pierre Barme. Le voile de brume se déchire enfin, direction le col du Sambuis, on suit l’auto-trace, c’est une sorte de trace bien large. La neige change enfin vers 1850, 10cm de poudre sur un fond toujours aussi dur. L’épaisseur de poudre atteindra 15 à 20 cm au col toujours avec une dalle neigeuse béton, ou le contraire. Sur l’arête le vent à structurer certaines zones en fonction de l’exposition, alternance de poudre et de carton. Direction nord-est vers un petit couloir culminant vers 2650 environ, la montée se fait sur une neige dure avec un bon grip. La bascule dans le couloir (repère 6 sur la photo de Totoff) côté nord se fait dans la joie, une face vierge de toute trace, agrémentée d’une agréable couche de poudreuse, 20 à 25 cm nous y attends. Le plaisir sera sans retenu jusqu’à 2300m. On bascule dans la fin du couloir Nord en espérant trouver une neige un peu plus abrité du vent. A partir de là il faut jongler sur les choix d’itinéraires, la qualité de la neige varie, de la poudre, au léger cartonné en passant par quelques réminiscences de carrelage et de de boulettes maison. Pour arrangé tout cela, une belle coulée à bien travailler la pente jusqu’à 2050m environ. La descente jusqu’à Pierre Barme se fait dans le brouillard, mais la neige est assez skiante.

A partir de là, c’est un plaisir rare… retour sur le carrelage rainuré… ambiance vibratoire assuré jusqu’à Valmaure.


Et voilà j’ai fini… la première partie, bien sûr.
A nous, l’ivresse alpine et sus à la retenue.

Comme à chaque fin de semaine, nous nous torturons l’âme pour trouver une sortie répondant aux exigences temporelles de mes habituels coreligionnaires, le Bref et le Bombé. Non je ne parle pas de leurs exigences capillicoles au niveau du front, qu’ils ont bas d’ailleurs, mais de leurs courses obsessionnelles contre le temps qui, par leurs épouses, leur ai compté.
Les diverses douches météo, le vent et le froid qui ont bien travaillé le manteau, nous déclamons autour d’un bon verre de jaja***** que notre virée dominicale commencera au Celliers. Cette perspective de mettre en pratique mes connaissance de nœuds au logis me ravis, j’aime plus le vin que le froid. Je jubile et me resserre le ver, oui il n’est pas très grand, amis une tape post crânienne du Bref me ramène sur la neige ferme… On va skier en Lauzière en espérant que le soleil vienne vite transformer le carrelage des pentes Est en moquette +++… à condition que le brouillard ne viennent pas nous brouiller l’écoute. Youpi, je cache ma non joie.
Mais par Jupiler, notre trublion céleste, DZEUS vient perturber nos plans. Il infuse sans bruit, une nouvelle idée de virée, le Sambuis… oui j’aime me répéter. La face nord pourrait être un bon plan poudre, mon côté colombian est ravi. Va pour la vallée du Glandon j’aime tant parler….

Le point de rendez-vous matinal sera Aiton, son péage que nous prisons, son fort que nous prisons aussi, un membre de sa population que nous méprisons avec le Bref, sa fuite que nous prisons… à moins que ce ne soit le contraire. Au milieu des fourgons, aux activités plus ou moins avouables, nous accueillons un nouveau membre et l’entrainons sans ménagement vers notre destin du jour. Notre équipe se regroupe sur le parking de Valmaure et peut enfin se mettre en branle, les mains sur les bâtons.
Dans la pénombre et la purée de pois nous partîmes donc tous ensemble, Dzeus, Jannot, Sergio, Le Bref, Le Bombé et votre rédacteur… en un mot s’il vous plait ! Cette ambiance brouillard me nuit et aiguise ma concentration.

J’aurais pu m’attarder sur cette montée sans charme, de la dureté de la neige, du froid pinçant rire, du brouillard tenace, mais à ces lieux communs, je préfère les poissons pêchés par une tribu réputée pour sa loyauté : les Kamis, lointains cousins scandinave des Samis, mais cette tribu n’est pas laponne. Oui je l’avoue, j’aime les morues des Kamis honnêtes.
Après plus d’une heure à me demander ce que je faisais là, nous sortons enfin du brouillard. Le terrain de jeu est à nous… et à d’autres. Tout est là pour une bonne journée de ski. Mais au fil des pas un truc me titille l’entrejambe. Rien de dramatique mes pensées étant assez perturbées, l’origine de cette gêne a sans doute une explication plus graveleuse, sans doute la même que j’appris à Pisme.
Bon, comme d’habitude je suis à la traine, je prends des photos histoire de donner un prétexte à cette lenteur non assumée mais là je commence à tirer sévère de la patte. L’adducteur gauche va me pourrir la fin de journée, mais je suis courageux et je sers les dents sur le goulot de ma canette qui d’un coup ne dit plus rien, j’aime me promener avec des canards femelles.

Arrivé au col on ravise nos plans pour éviter de prendre encore plus de temps et abréger mes souffrances d’entre cuisses. Le Bombé me propose une technique dont il le secret, je suis tenté mais le regard réprobateur des autres membres de la fine équipe me pousse à refuser cette nouvelle thérapie. Je continuerais à souffrir en silence en écoutant les louanges de Sergio sur les qualités de la neige des Pyrénées et les réponses acides du Bref et de Dzeus sur sa vitesse de fonte.

Direction le couloir ci-avant décrit et rempli d’or frais. L’arrivée au sommet nous révèle un terrain de jeu à la hauteur de nos espérances, une belle pente, bien rempli et une alternance d’éclairage avec laquelle il faudra jouer pour éviter les requins piégeurs habituels.
Tous mes coéquipiers se jettent sans retenu dans ce couloir, déminer d’une main de maître par le Bref l’airbag au doigt. Après en avoir bavé comme un veau, je choppe l’onglet… un comble, point de photos pour une bonne partie de la descente... Ce n’est pas mon jour. Mais ce n’ai pas fini, j’avais opté pour des skis seize, en clair très étroits. S’ils ont bien légers à la montée, ils demandent à la descente une plus grande présence physique et elle, je ne l’ai plus depuis un long moment aujourd’hui. Sur la partie haute j’arrive encore à faire illusion, mais après, comment tenir la dragée haute à des skieurs équipés de skis aussi larges. Pendant qu’ils se régalent, je résorbe, j’en chie velu… et le pire est à venir.

Le brouillard nous accueille non chaleureusement en son sein vers 2000 m. Il nous tient et ne nous lâchera plus jusqu’en bas. Malgré l’agréable rencontre avec 2 jeunes gens plus que motivés qui espèrent qu’au-dessus c’est le soleil, je suis en souffrance et je vire du côté obscur de la mauvaise humeur. Je ronchonne, je mogrelle, je peste comme un rat des champs empli de d’égout. La neige est dure, des rails encombrent toute la descente… ils font quoi les cheminots, ça vibre de partout, pas une seconde de répit, je termine sur un ski, le droit pour ceux qui n’avaient pas suivi. Si la première partie fut jouissive, la fin a été un calvaire…

Le retour c’est fait dans la souffrance pour toute l’équipe et histoire de finir sur une touche plus agréable on improvise un pique-nique parking, avec les victuailles et les bières ramenées par Dzeus, Jannot et Le Bref. Ah on ne s’est pas réchauffé, à ça non, mais on a bien mangé et on a soigné comme il se devait notre hydratation post sportive.

En route pour la joie
En route pour la joie
Pause au presque soleil
Pause au presque soleil
Première trouée d'espoir
Première trouée d'espoir
Sortie de la purée
Sortie de la purée
On va par là
On va par là
On vient de là
On vient de là
L'arrivée au col
L'arrivée au col
On ira là haut
On ira là haut
Les maitresses des lieux se dévoilent
Les maitresses des lieux se dévoilent
La danse des canards
La danse des canards
État de la sortie du couloir nord
État de la sortie du couloir nord
Dernier plaisir avant la purée
Dernier plaisir avant la purée

Commentaires

T
taramont, le 19.03.18 12:17

En retard de lecture, je découvre cette douloureuse aventure belledonnesque : quel dommage pour cette journée ! - vous espère rétabli, prêt à nous régaler et à faire travailler nos méninges. Mais pourquoi essayer de satisfaire "caillou gaulois" ? le factuel, on s'en f... à partir du moment où les conditions ont été détaillées. Sus au formatage ! 🙂

Baugeniaque, le 25.03.18 12:24

@ Taramont : Vous avez raison, le fort matage nuit à la santé mentale des internautes... 😜
Pour ma santé c'est un peu la misère : tendinite adducteur gauche... donc repos, kiné et plus si affinité... faut faire avec. 😯

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