Départ : Valmaure (1205 m)
Topo associé : Cime du Sambuis, Face Nord en boucle
Sommet associé : Cime du Sambuis (2734 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1600 m.
Ski : 4.3
Sortie du samedi 31 mars 2007
Conditions nivologiques, accès & météo
Extra ciel bleu
Puis jour de plus en plus blancEtat de la route : Nickel
Altitude du parking : 1205
Conditions de neige :
Nous sommes montés par le versant nord du col de Sambuis
Montée :
1400 - 2200 : Poudreuse sur fond dur
2200 - 2500 (col du Sambuis) 20 à 30 cm de poudreuse légère sur vieille poudre, bonjour la trace !
2500 – 2725 : 20 cm de fraîche de plus en plus soufflée et trafollée
Descente Face Nord:
Plus aucune trace !
50 premiers mètres : peu de neige fraîche, juste de quoi masquer les traces.
Tout le reste du couloir : 30 à 50 de poudreuse excellente sauf les deux étroitures en neige dure avec un bon grip. Vers le bas on sent les aspérités de la vieille neige.
2200 – 1400 : 10cm puis 4 cm de poudreuse sur fond souple et portant.
Altitude de chaussage (montée) : 1450
Altitude de déchaussage (descente) : 1450
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu (par mpila)
Avec et un skieur solitaire au sommet qui finalement n'est pas descendu avec nous
Le Week-end dernier j’ai été de garde, j’ai passé une après midi délicieuse avec Félix qui apprenait à faire du vélo. Mission accomplie en fin de journée à l’anneau de vitesse. Cependant, la vue permanente des montagnes joliment blanchies m’a plongé dans une mélancolie certaine. Le soir, la lecture des comptes rendus homériques sur le net a même fini par transformer mélancolie en mauvais caractère…C'est le coté obscur de la force. Félix roule, certes mais je n’ai pas skié. J’avais dans le collimateur la nord du Sambuis depuis quelques semaines. Alors, c’était l’occasion rêvée aujourd’hui.
Durant la remontée nord du col de la Sambuis, j’ai commencé à me poser des questions, la neige est fabuleuse, c'est un fait, mais là-haut si elle est tombée avec du vent de sud, ça craint les plaques au départ. Après une pente finale sud un peu laborieuse, nous tendons nos cous sur le froid versant nord. Plus aucune trace d’avant-hier, il va falloir être vigilant. Un par un, s’il vous plait ! Je m’engage dans la pente sur la pointe des spatules. Peu de neige fraîche au départ, c’est bon signe, puis de la poudre, de la poudre encore de la poudre, on peut lâcher la cavalerie. Bon, j’ai pas une ferrari mais le plaisir est total. Punaise c’est vaste cette face, y a de quoi se faire plaisir !
Le jour blanc arrive alors que nous rejoignons le fond du vallon. J’ai raté le train la semaine dernière mais nous nous sommes bien rattrapés.
Tout vient à point à qui sait attendre !