Départ : Prabert (1220 m)
Topo associé : Cime de la Jasse, Combe Sud Lacs du Vénétier
Sommet associé : Cime de la Jasse (2478 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1150 m.
Ski : 2.2
Sortie du mercredi 10 janvier 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
Clair le matin, se couvre progressivement
limite pluie/neige 1250m
2° à 8hEtat de la route :
Altitude du parking : 1180m (certains sont montés jusqu'au parking de la Beta)
10cm de poudre lourde posée sur un fond dur très présent
Les zones soufflées sont béton.
Neige continue à partir de 1250m
Altitude de chaussage (montée) : 1180m
Altitude de déchaussage (descente) : 1250m
Activité avalancheuse observée : Je ne sais pas, on ne voyait rien !!!
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
MF annonçait une éclaircie à partir de 10h. L'espoir d'une petite couche poudreuse tombée cette nuit me motive.
Trop peut être. Une petite erreur d'appréciation me coûte une bonne demi heure d'effort pour sortir ma voiture d'un mauvais pas qu'elle n'aurait jamais dû faire ... Heureusement que Kevin était là et m'a donné un coup de main.
Le ciel clair cette nuit se couvre progressivement. Quelques flocons sont de la fête. Kevin m'accompagne jusqu'à la prise d'eau. Lui a pour projet le pas de la Coche, le Sciallet et la descente sur Allemont. C'est de l'organisation cette affaire.
3 randonneurs partis derrière moi me rejoignent au même niveau. Le brouillard commence a être de la fête aussi. Continuer, revenir un autre jour, un jour de soleil bien sûr... Je n'ai aucune obligation à faire cette course, rien à prouver, rien à découvrir, j'y suis allé si souvent à cette Jasse. Et allez savoir pourquoi, je continue. Un très furtif ciel presque dégagé aux lacs du Vénétier, un instant trop court, me redonne de l'espoir. A quoi cela tient-il ?
Quand j'arrive 100m sous le sommet, les 3 skieurs qui m'avaient devancé, redescendent. C'est beau la jeunesse !!! J'entends leurs carres lancer leur chant de désespoir dans cette combe sans visibilité. Toutes les zones ayant pris le vent sont dures. Un bon grip dans un jour blanc, ça n'est pas très sexy. Plusieurs des skieurs qui me suivaient feront comme moi, s'arrêteront.
La descente aurait pu être bien plus sympa avec une bonne visibilité. Le fond dur est très présent. Il faut les jambes, des skis larges, des carres opérationnelles pour en profiter au maximum.
On aura bien respirer. Vivement la neige et le froid pour qu'elle reste poudreuse.