Départ : Monti Revolè (1050 m)
Topo associé : Cima Pianchette, Versant SW depuis le val Cavargna
Sommet associé : Cima Pianchette (2158 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 1040 m.
Ski : 2.1
Sortie du dimanche 17 décembre 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau temps, excellente visibilité, vent du Nord soutenu 40 à 60 km/h. Pas froid à l'abri du vent.Etat de la route : enneigée par endroits
Altitude du parking : 1020
Manteau bien regelé et consolidé mais commençant à souffrir au soleil. Risque 2 annoncé, vérifié sur le terrain.
Altitude de chaussage (montée) : 1050
Altitude de déchaussage (descente) : 1050
Activité avalancheuse observée : néant
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Monti Revolè | 1050 | SW | 11:00 | 0/15 | Moquette | ça skie encore. |
Refuge | 1700 | SW | 12:00 | 0/30 | Dure | ça tabasse un peu. |
Sommet | 2158 | SW | 13:00 | 0/60 | Vitrifiée | ça engage un poil. |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Pour cette dernière sortie de 2017 avant des vacances sous des latitudes inskiables, j’ai bien failli encaisser le but le plus stupide de ces 20 dernières années. A 9 heures, je balance mes skis et mon sac par la portière passager de mon petit bolide. Je me penche pour laisser les clés sur le contact, ferme la porte, fais le tour pour m’installer au volant, et stupeur : la voiture est fermée ! La condamnation centralisée s’est déclenchée … Pour le coup, le condamné, c’est moi ! Je suis à la rue comme un idiot…
Dans ces situations, il faut laisser passer les premières idées, qui ne sont en général pas bonnes du tout. Après quelques minutes, je pense à sonner chez les voisins. Il sont là. Je leur demande s’ils ont un cintre en fil de fer … et me voilà sur le parking en pleine tentative d’effraction sur ma propre voiture. Cinq petites minutes plus tard, bingo : je parviens à choper le loquet latéral, qui déverrouille les portes. Une histoire à retenir, ou à vite oublier, c’est selon !
Il n’est pas trop tard pour mettre mon plan à exécution. Je suis sur les skis à 11 heures. Le ciel est limpide, mais le vent soutenu de Nord ne laisse aucun répit. Arrivé à mi-course, je songe à faire demi-tour… mais je me remémore la phrase entendue un jour : « I don’t want to be a fair weather alpinist ». Ce n’est que du vent, le ciel et la neige sont avec moi … Et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, me voilà sous le sommet. Sans un poil de vent. Mystères de la nature… Peut-être que Gino, notre voisin, nous fait écran. Pause contemplative face à une plaine du Pô libre de brume, où on distingue très nettement la silhouette rectangulaire des gratte-ciel de Milan !
La neige ne dégèlera pas aujourd’hui, malgré le grand soleil. Alors les premiers virages font descendre les soquettes. Plus bas cela devient meilleur, mais ensuite les mottes d’herbe font leur apparition sous la couche de neige. Bon, ça skie jusqu’à la voiture, moyennant quelques virages sautés entre les genêts.
Demain, changement de décor, de langue et d’hémisphère … Les skis sont rangés, et ressortiront en 2018 !