Départ : Pont du Countet (1690 m)
Topo associé : Brèche du Caire Cabri, Couloir de la Cabriole
Sommet associé : Brèche du Caire Cabri (2580 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1000 m.
Ski : 5.1
Sortie du vendredi 19 janvier 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
Belle, un peu de vent en milieu d'aprèmEtat de la route :
ras
Altitude du parking : 1640
neige de printemps, croute, bon regel nocturne. Les deux combes suspendues ont purgé mais les purges ont été de type printanière : neige de surface qui glisse sur la sous couche !!!! c'est très bien pour monter dessus et skier une fois transfo !
Le bas qui est plus N présente une bonne poudre tassée
Altitude de chaussage (montée) : 1640
Altitude de déchaussage (descente) : 1640
Activité avalancheuse observée : purge de fonte printanière dans le couloir les jours précédents.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Réveil tardif, pas trop motivé, je me secoue un peu pour aller faire un tour en Gordo, pour voir, un peu comme au poker. Ce qu'il y a de bien ici c'est que la mise de départ est faible : la rive gauche est tellement encaissée que l'on peut y aller tard, et vu les conditions du moment c'est ce qu'il faut faire.
Je charge la voiture avec tout le matos et c'est parti on verra bien là haut... Il y a de quoi faire.
Belle surprise en arrivant sur place, tout est blanc et tout à l'air de fonctionner, je charge le sac. Aillant oublié de recharger également mes jambes, je fais un départ plutôt tranquillou, toute façon je peux pas faire autrement vu le poids que j'ai sur le dos !!
Sur le chemin je croise une première bouse de loup, puis une autre ... j'en compterai 5 !!! plus les traces ... Il ne se gène plus cette année, j'en suis à me demander si le parc des loups ne relâche pas les jeunes sevrés dans la nature car je n'ai jamais vu autant de marques, carcasses comprises.
J'arrive au pied du couloir et là je passe 20 bonnes minutes à chercher une entrée possible. Je finis par remonter un couloir qui m'amène sur le "plateau" suspendu, c'était le bon ! je brasse franchement dans cette neige croutée/sucrée inconsistante et je rame. J'arrive enfin au pied des combes suspendues et là bonheur, c'est une piste lisse, dure (merci les purges) qui me permet d'ancrer confortablement. je vais aller un peu plus vite.. tout est relatif, sauf le poids du sac ! Je me déleste de quelques outils qui ne me serviront plus, je les récupèrerai à la descente.
Je suis seul avec les chamois qui me regardent bizarrement, c'est leur territoire et ils me le font savoir en me canardant de boulettes de glaces. J'ai pas de pastaga sinon j'aurais eu les glaçons, vive le casque !
En haut le couloir n'a pas purgé et je m'enfonce jusqu'à mi cuisse, pas très bon quand même... il est très tard alors je prends l'option rocher / chamoiseries. J'arrive en haut, enfin !! c'est long quand même tout ça à tracer seul. Pour la descente je verrai bien, si c'est trop pourri je referai du chamois.
Ben non c'est même très bon avec la pente, j'ai l'impression de skier dans 20 cm de neige fraiche.
Du coup descente facile jusqu'au lisse où là c'est encore meilleur.
J'arrive finalement sur ma terrasse terrassée à la montée et je mets le rappel. Cette dernière partie me prendra quand même beaucoup de temps... trop car les 150 m du bas pour rejoindre le chemin sont regelés et infâmes...
Par contre la baisse des températures est favorable pour la bière, même dans la voiture ! Je ne serai pas seul à savourer un steak de houblon !