Départ : Pré de Madame Carle (1874 m)
Topo associé : Brêche des Ecrins, Couloir de Barre Noire
Sommet associé : Brêche des Ecrins (3661 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1970 m.
Ski : 5.2
Sortie du dimanche 23 mai 2010
Conditions nivologiques, accès & météo
beau, iso O° à 3100m, pas deventEtat de la route : sec
Altitude du parking : 1840m
portage jusqu'à 2250m / de soupasse à gelée en passant par moquette selon l'heure de passage jusqu'à 2500m / moquette extra jusqu'à 3400m / poudre, croûte ou transfo au-dessus en versant N (transfo intégrale sur Roche Faurio)
Altitude de chaussage (montée) : 2250m
Altitude de déchaussage (descente) :2250m
Activité avalancheuse observée : qques purges naturelles en fin de jornée
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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couloir | 3650-3600 | N | 9h | 5/? | Poudre tassée | avec glace grise pas loin |
couloir | 3600-3200 | N | 9h30 | 0-20/? | Poudre tassée | rive G (mais carton dur bosselé-regelé rive D) |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
montée par la VN du Dôme, puis traversée à Gauche vers la brèche > descente du couloir
Ce couloir me tenait à cœur car je l'avais remonté en solo en... 1981 ou 82. pas un exploit, mais pour moi c'était le début du grrrrrand alpinisme. Et comme je me suis retrouvé tout seul au refuge, je l'ai aussi descendu en solo.
Enfin, façon de parler. Au refuge, il y avait 110 inscrits, et toujours autant de personnes qui jugent préférable de refaire tout leur sac dans le dortoir pendant la sieste ou juste avant de se coucher, en insistant bien sur les sacs plastique.
Enfin, deux personnes ont remonté tout le couloir à pied, rien que pour me donner des infos sur les conditions, super sympa (vu la débauche d'effort en altitude que cela représente à ce stade de mon entraînement, j'avais préféré squatté la trace de montée au Dôme). Puis trois skieurs me sont tombés dessus au moment où je démarrais. Cela, je peux vous dire que cela fait flipper de voir du monde au-dessus, dont l'un n'avait pas l'air à l'aise du tout. Du coup, j'avais un œil sur eux vers le haut, un œil pour moi vers le bas. Mal de mer ;=)
Heureusement, malgré une neige pas inoubliable, ce fut une descente enthousiasmante, avec du paysage, de la pente, un bon grip et même un peu de poudre dans la contrepente rive G plus raide. Et c'est vraiment soutenu tout du long.
Attention pour les suivants : la rimaye est profonde, et il n'y a pas beaucoup de ponts de neige.
NB de visu: le couloir S de la Grande Sagne est plutôt bien rempli (sauf une étroiture dans le haut ?) mais assez rempli de boules de neige...