Départ : Pré de Madame Carle (1874 m)
Topo associé : Barre des Ecrins, Couloir Coolidge
Sommet associé : Barre des Ecrins (4102 m)
Orientation : N
Dénivelé : 2500 m.
Ski : 5.2
Sortie du lundi 27 mai 2013
Conditions nivologiques, accès & météo
grand beau, pas de vent, pas froid pas chaud (idéal quoi)Etat de la route : sèche
Altitude du parking : névé des militaires
Altitude de chaussage (montée) : névé des militaires, puis on porte dans les lacets qui montent au glacier Blanc
Altitude de déchaussage (descente) : au dessus desdits lacets, mais si on arrive du glacier noir, on déchausse à la voiture
Activité avalancheuse observée : RAS sur le Dôme, malgré le fort vent des jours précédents. Belle plaque sur Roche Faurio déclenchée dimanche par un groupe.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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accès au Dôme | N | 5-8 | poudre, le replat soufflé | |||
Barre | N | 8-9 | Dure | meilleure sous le Pic Lory | ||
Barre Noire | N | 10-11 | Poudre tassée | énorme ! |
Activité avalancheuse signalée dans la zone ce jour, voir la carte.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Loïc
pré Mme Carle - refuge des Ecrins - Barre - Barre Noire - pré
Partis du pré à 16h, on a eu bien chaud jusqu'au refuge du glacier Blanc, puis quand on passe à l'ombre (du fait de l'heure qui passe), on sent bien les degrés en moins. Donc on arrive à 20h au refuge des Ecrins, tout en profitant d'une belle lumière de fin de journée sur la star du coin.
Une bonne souplette et au dodo, on se lève tôt pour tenter la Barre. Aujourd'hui, certains s'en sont approchés, mais ont fait demi-tour car brassaient trop apparemment (sous le Pic Lory). Bon, on verra bien. La montée jusqu'au pied de la Barre s'effectue sans problème en compagnie d'une autre cordée bien sympathique, on s'arrête sous la rimaye dans l'axe du sommet. Loïc pioche un coup le bouchon, quand on entend un gros BOUM : la moitié du pont vient de tomber. Bon, qu'est-ce qu'on fait ? Petit moment d'hésitation, Quentin et Etienne (l'autre cordée) vont voir le pont voisin, ça tient, et feu que je (eux, pas moi) te trace jusqu'en haut.
Donc, nous sommes montés par le Coolidge (ou à peu près), on redescend la moitié de la Barre par cet itinéraire sur une neige dure mais bon grip, puis on bifurque sous le Pic Lory où on trouvera la poudreuse (5-10 cm) (la 2ème moitié du Coolidge était moins bonne, limite gelée).
Bien contents d'avoir skié ce phénomène, un peu moins tendus, on se dirige vers le 2ème effet kiss-cool : Barre Noire, qui nous semblait pas mal vue du bas. Et bien c'est peu de le dire : dément ! poudre tassée (15-20 cm) non tracée. Miam miam. On dirait presque une piste pour enfants après la descente de la Barre (en tout cas dans cette neige).
L'idée première était de boucler par le col de la Grande Sagne pour redescendre sur le glacier Noir, pour éviter le portage à la descente pour arriver à l'heure au boulot, mais arrivés au col, il nous semblait encore béton (pourtant à midi), on l'a pas trop senti, donc tant pis, on profitera d'encore un peu de poudreuse pour atteindre le glacier Blanc et on portera dans les lacets (et une heure de retard au boulot).
Excellent créneau que ces 2 jours : sommet mythique (quand même un peu), peu de monde, grand soleil, neige royale !
Merci à Quentin et Etienne pour la trace (et désolé pour Barre Noire, mais le boulot c'est le boulot !), et surtout merci à Loïc pour m'avoir accompagné et attendu !