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Tête de l'Estrop, visite à la montagne sacréeDépart : La Foux d'Allos (1842 m)
Topo associé : Tête de l'Estrop, Par la Baisse de l'Aiguille
Sommet associé : Tête de l'Estrop (2961 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 1400 m.
Ski : 2.3
Sortie du samedi 20 avril 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau et frais avec du ventEtat de la route : ok
Altitude du parking : 1800
Poudre tassée au sommet sinon moquette
Altitude de chaussage (montée) : 1800
Altitude de déchaussage (descente) : 1800
Activité avalancheuse observée : RAS
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu
Ça chausse encore en bas. Bon regel nocturne. Sur les infos données pas JP je ne démarre pas trop tôt car ça met du temps à décailler et en plus il y a du vent.
Fréquentation en hausse avec pas mal de personnes dans le vallon de l'aiguille pour profiter des conditions encore excellente
Après l'observ, c'est beaucoup plus calme la traversée se fait bien avec un bon grip garce aux chutes récentes, la neige est bien lissée, ça s'annonce bien pour la descente. La traversée du crux se fait à pied mais sur un court déchaussage de 20 m. Juste après je croise un coupe avec 2 chiens, ils me disent qu'il se sont fait doubler/enfumer par un gars en pantalon bleu. J'ai tout de suite compris de qui il s'agissait... Arrivé au col de l'Estrop, je suis cueilli par un vent frais. Le temps de me couvrir, je vois débouler un skieur dont je reconnais le style, c'est JP "la machine". Après un brin de causette, il me dit qu'il veut aller skier les pentes W des Mées de l'Estrop puis remonter en passant par le refuge. Je poursuis sans encombre jusqu'au sommet. Heureusement, le vent tombe d'un coup et je peux passer une bonne demi-heure contemplative et surveiller le cheminement esthétique du JP sur les pentes des Mées.
Redescente sur une poudre tassée très bonne à skier. De retour au col de l'Estrop, je tombe sur un autre couple et je reconnais le fameux Ski-road en ballade dans le Haut Verdon. Retour sans encombre dans une moquette Top Moumoutte.
Une fois à la baisse de l'Aiguille, je traverse pour aller voir si je n’aperçois pas le JP au fond en train de remonter. Que Nenni, je me retourne et il est quasi arrivé à l'observ. Mais quelle machine celui-là. Du coup, il arrache ses peaux en deux/deux et me rejoins. On fait la suite de la descente ensemble puis on file boire la bière histoire de bien finir la matinée.
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