Départ : la Bérarde (1720 m)
Topo associé : Ailefroide Occidentale, Glacier long
Sommet associé : Ailefroide Occidentale (3954 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1800 m.
Ski : 5.1
Sortie du jeudi 15 mai 2014
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau, froid pour la saison (0° au parking à 7h15). Fort vent en altitude à en juger par les panaches de neige, mais itinéraire parcouru totalement abrité.Etat de la route : sèche
Altitude du parking : 1720
A peine 10-20 cm de neige tombés les jours précédents et totalement balayés par le vent des jours précédents dans les 200 mètres du haut.
Donc neige croutée entre 3440 et 3250 (sans aucun espoir de dégel avec les températures du jour), puis petite couche de poudre sur fond gelé jusque vers 3000. En choisissant bien son itinéraire on arrive à trouver une étroite bande de poudreuse tassée agréable. Entre 3000 et 2800, cartonnée, puis en dessous neige transfo bien béton vers 13h, probablement qu'une heure plus tard aurait été préférable.
Pas du ski d'anthologie mais plus que correct quand même. Avec des températures plus élevées et un bon décaillage ça aurait été probablement meilleur.
Altitude de chaussage (montée) : 2150 (mais en fait on est directement passé du mode baskets au mode crampons sans passer par le mode peau de phoque).
Altitude de déchaussage (descente) : 2050, on arrive en skiant rive gauche du Vénéon jusqu'à l'embranchement du sentier vers le ref. de la Temple.
Activité avalancheuse observée : RAS, nivologie particulièrement rassurante sur l'itinéraire.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par Pierre*)
Avec Florentin
On s'attendait à une bonne couche de poudre récente et on redoutait un fort vent et potentiellement une nivologie délicate, finalement, ni l'un ni l'autre. Quasiment pas de neige récente et la bonne surprise de n'avoir quasiment aucun vent sur tout l'itinéraire, à peine une micro-rafale au sommet.
Donc une montée très efficace, sans brassage(En ce qui me concerne je me suis calé dans les marches de mes compagnons sans pouvoir en faire plus).
Le prix à payer, une descente moins bonne qu'escomptée, sans grosse poudre, mais en revanche totalement sereine. En plus temps magnifique pendant toute la course, solitude totale (juste des gens au loin descendant de la Pilatte), et splendide coin inconnu de nous 3. Donc journée au top...