Départ : Pont de l'Alpe (1710 m)
Topo associé : Aiguillette du Lauzet, " La couenne"
Sommet associé : Aiguillette du Lauzet (2717 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1300 m.
Ski : 5.1
Sortie du mercredi 22 janvier 2014
Conditions nivologiques, accès & météo
BEAAAAAAAUEtat de la route : goudronnée
Altitude du parking :
Altitude de chaussage (montée) : voiture
Altitude de déchaussage (descente) :idem
Activité avalancheuse observée : rien ce jour.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Couoir | N | 12h45 | de 1m à 20cm | Poudre tassée | De poudre dense à plaquée, neige froide et souple. | |
Roche Robert | 13h40 | 30cm | Poudre | Très légèrement cartonnée selon l'exposition. | ||
fin de parcours | 13h45 | 30cm | Poudre | Damée sur le chemin, en poudre plus ou moins lourde selon l'ensoleillement. |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
La couenne à l'aiguillette puis remonté au soleil derrière roche Robert.
Il est certaines lignes qu'on a pu observer à l'occasion d'une ballade dans les environs.
Celle ci, je l'ai "mattée" l'an dernier. Large, gavée de neige, pas d'obstacle... "Ca doit faire" me dis-je!
Au vu du risque avalancheux, de la configuration du machin, je me dis que hormis me péter la gueule à la descente, le problème avalancheux doit être limité...tiens! l'enneigement aussi...
Remonté classique de couloir classique: crampons, trous dans le pant, crise d'asthme... jusqu'au ressaut n°2: "tiens tiens, ça fait plus goulotte à Sainte Marguerite le truc..."
Hésitation...seul... pas de corde ni pitons... pas trop de courage non plus... GO!!!
Passé la "difficulté" (sans râles ni gémissement SVP), je termine le couloir proprement dit, la neige me porte, parfois, ou pas, jusqu'à la taille selon la rive choisie. Au sortir du couloir, deux options s'offrent à moi:
M'arrêter ici, au dessus du susnommé, ou bien, continuer jusqu'au fait de la ligne: De belles terrasses sur-exposées, gavées de neige plus ou moins plaquée, sans garde fou, ni mutuelle... Haha! mon ego pour une fois n'est pas bien gros... On va dire que dans le déraisonnable c'est suffisant.
Descente en neige parfaite, dense et froide sous l’œil attentif du rapace. Désescalade sans histoire du ressaut, après avoir franchement hésité 2 min à jumper le truc...
Arrivé en bas, rencontre avec "Gypaète" et son compagnon (aigle blanc?), caméramen improvisés et PC sécu des fois que RFG se pète la tronche... Merci messieurs!
Le soleil est encore là et après le confinement d'un sillon isolé plein nord, je m'offre une remonté dans la trace confortable au col de Roche Robert. Une descente 5 étoile ( et ouais!!!) jusqu'à la bagnole!