Départ : Les Audiberts (1498 m)
Topo associé : Aiguille d'Orcières, face Nord
Sommet associé : Aiguille d'Orcières (2793 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1200 m.
Ski : 3.1
Sortie du mardi 23 mai 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau et chaud : +6° à 6h30Etat de la route : pas très bonne, ça ne vaut pas le coup de risquer d'abimer la voiture pour gagner 100 m
Altitude du parking : 1620
je ne mets que 3* malgré les 5* sur 500 m, pas de regel sous le creux de l'Aiguille, et tout de même "un peu" de portage
Altitude de chaussage (montée) : 2100
Altitude de déchaussage (descente) : 1910
Activité avalancheuse observée : anciennes coulées
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
sommet | 2793 | N | 09h00 | Moquette | excellent | |
creux de l'Aiguille | 2300 | N | 09h05 | Irrégulière | croûte, dure, soupe |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
départ du parking de Girardet (1620)
Je croyais avoir rangé les skis pour la saison, mais à 5h15 Dom me dit "si tu veux y aller, vas-y" : elle sentait à quel point les spatules me démangeaient. Donc je prends mes peaux, les crampons on ne sait jamais, et hop, direction l'Aiguille.
N'ayant qu'un créneau court je monte en voiture jusqu'au parking de Girardet, mais... la piste n'est pas excellente, il faut une bonne garde au sol, 10 minutes en faisant attention pour gagner 100 m (idem à la descente) ça ne vaut pas le coup, le sentier à pied au départ des Audiberts c'est mieux.
Vu la température au départ j'opte pour une montée dans la neige plutôt que le sentier d'été, pour me faire une idée du regel : pas terrible, mais le couloir de droite se monte bien à pied, ça n'enfonce pas trop. Je chausse les skis vers 2100, couteaux-pas couteaux? finalement si, parfois croute parfois dure. Au creux de l'Aiguille enfin la bonne neige bien lisse... Sommet. Petite pensée pour Philippe qui était là il y a 2 jours, mais je n'ai pas voulu l'appeler à 5h du mat'.
La descente jusqu'au creux de l'Aiguille se passe de commentaires, le bonheur parfait. Si le temps ne me manquait pas il faudrait remonter.
Mais sous le creux, 1, puis 2, puis 3 virages dans la croûte sont un peu inquiétants, mais ensuite je trouve de la neige qui porte et j'opte pour le couloir de droite ou presque, qui ne présente pas de boulettes en haut. Ça passe, avec une neige qui porte bien dans l'ensemble. Au confluent des 2 couloirs c'est un confluent de restes d'avalanches, mais il reste un étroit passage skiable, puis sur la droite une petite langue de neige m'amène jusqu'à 1910 m.
Les grincheux diront "tout ça pour 5 minutes de bon ski?" mais heureusement le bonheur c'est aussi le plaisir de la montée, les paysages, le chevreuil, le tétras qui nous survole avant d'aller roucouler auprès de sa belle, et au printemps les soldanelles, anémones, gentianes printanières ou acaules, primevères, orchis. Que du bonheur.