Basse du Gerbier pour nous tous seuls

Massif : Grandes Rousses - Arves
Départ : Le Chalmieu (1580 m)

Topo associé : Basse du Gerbier, par Pré Valloire et l'Olletaz

Sommet associé : Basse du Gerbier (2578 m)

Orientation : T

Dénivelé : 870 m.
Ski : 2.2

Itinéraire suivi : Montée rive droite du vallon sous le gros Genier et la tête de chat, descente par le centre du vallon. On n’a pas fait la petite pente du ruisseau de la Mulatière, neige inskiable.
Horaires : 4h30 à la montée, gros traçage des 2200 m, 1h30 à la descente, ça ne skiait pas, mais c’était pu.... de beau!

Avec Jé bien évidemment.

C'est en voyant cette sortie la semaine dernière que l'envie d'aller sous les aiguilles m'est venue.
Après ma pelle en montant au ref. des aiguilles d'Arves il y à 15j et une redescente chaotique un genou en vrac, je me suis dit que ces pentes douces seraient parfaites pour voir si la bête fonctionne encore.
Bon ça fonctionne mais il ne faut pas trop "tirer" dessus, il y a un croisé qui est fatigué!

Ce fut une journée absolument magnifique, seul dans l'immensité es cette montagne, face à la trinité sublime dont je ne me laisserais jamais, sous les grandes faces du gros Gros Grenier, du Mont Pellard...Hymalayen...Bien que je n'y sois jamais allé.
Un soleil incroyable, un ciel d'une clarté rare, une neige étincellement, et quelques marmottes. La perfection quoi!

Quoi que on a commencé à trouver tout ça moins parfait quand le traçage est devenu conséquent vers 2250 et toute la trav' sous la tête de chat.
Et en plus on a très vite compris que sous la neige fraiche, la bonne profonde mouillée dessous ne nous permettrait pas le ski de rêve que cette journée aurait dû promettre.
C'est ainsi.
La traversée depuis plan pradin avec les énormes blocs à contourner, les petites redescentes pour traverser les talwegs nous ont mené un poil au-dessus du col à la cote 2592m. Sur la fin c'était profond, mais bon dieux que c'est beau!

Un vent vraiment froid nous a cueillis sur la crête, on ne s’est pas attardé. Une onglée à 2600m fin avril, non mais!
Descente...Ah ben faire un virage c'est toute une aventure:
1- casser la croute de regel qui dégèle,
2- s'enfoncer dans de la bonne soupe bien profonde,
3- faire chauffer les cuisses,
4- se torde les genoux, les chevilles...Y a vais longtemps!

Bon du coup on n'a pas skié la petite pente dans les ravines que j'aurais bien aimé, on a fait au plus simple, en trace directe et quelques rares grandes courbes pour garder le cap.

Et voilà comme cette petite rando toute simple et sans prétention aura remplie notre journée et l'a faite belle :-)