Massif : Luchon - Posets - Maladeta
Départ : Peyresourde (1500 m)
Sommet associé : Cap de Pales (2241 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 700 m.
Ski : 1.3
Départ : Peyresourde (1500 m)
Sommet associé : Cap de Pales (2241 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 700 m.
Ski : 1.3
Sortie du lundi 1 avril 2024
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : grand beau le matin, quelques nuages dans la matinée, 0° au départ 8° au retour en bas
Vent faible à la station, furieux en haut, 70 km/h
Conditions d'accès/altitude du parking : glacée le matin, dégivrée à la descente.
Altitude de chaussage/déchaussage : 1700 / 1700
Conditions pour le ski : Pas de sous couche en hors piste en dessous de 1900, au dessus 20 cm de fraîche
Conditions nivo et activité avalancheuse : Le vent de sud ouest génère des congères assez conséquentes.
Conditions d'accès/altitude du parking : glacée le matin, dégivrée à la descente.
Altitude de chaussage/déchaussage : 1700 / 1700
Conditions pour le ski : Pas de sous couche en hors piste en dessous de 1900, au dessus 20 cm de fraîche
Conditions nivo et activité avalancheuse : Le vent de sud ouest génère des congères assez conséquentes.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Itinéraire suivi : pistes
Horaires : 9h 12h
Lorsque nos amis Pyrénéens ont lancé une petite réunion WhatsApp hier soir, il faut bien reconnaître que nous avons été surpris par leur proposition, du ski le 1er avril alors que nous avons passé la journée en Espagne sous la pluie jusqu'à 1800 m d'altitude. Toutefois connaissant la clairvoyance de JP le pyrénéen, nous n'avons pas hésité une seconde pour nous lever aux aurores afin de faire une randonnée en peaux de phoque sur la matinée avant de tous nous retrouver au petit paradou de Montmajou pour 13 heures.
Encore une fois, les brusques changements de température rendent aléatoire la qualité de la neige à basse altitude. Aussi choisissons-nous de partir depuis la station de Peyragude, remonter en hors piste sur l'herbe et la neige par le val d'Aube avant de redescendre par les pistes. En sortant de la voiture, le mugissement incessant du vent s'engouffrant sur les reliefs a sérieusement remis en question nos objectifs. D'énormes volutes de neige arrachées aux crêtes les plus exposées comme autant de menaces d'une souffrance imminente, promettent de nous infliger les pires sévices... On va recevoir ! Néanmoins nous décidons de manière collégiale de partir vers la cime en nous jurant de faire demi-tour en cas de tempétueuses rafales.
Au début de la marche, la neige n'est vraiment pas épaisse, aussi commençons-nous avec les skis sur le sac avant de chausser un peu plus haut sur une plateforme dégagée. Devant l'ampleur des rafales, la station a raisonnablement fermé l'ensemble de ses remontées. Nous voilà seuls au monde sur les pistes de la station qui doit justement fermer ses portes aujourd'hui. Un court passage au vent du relief nous fait comprendre notre douleur, on tient à peine debout, du coup nous changeons la stratégie, plutôt que le hors piste nous resterons sagement dans les combes damées à peu près à l'abri du vent. Cette option s'avère payante puisque nous serons tranquilles jusqu'à la crête sommitale où nous n'échapperons pas à la bise.
Là-haut la situation est presque intenable, heureusement un local technique est ouvert et nous permet de nous changer tranquillement alors que règne une tempête infernale sur le sommet. A notre étonnement, un télésiège sans doute mieux protégé se met à tourner, transportant de rares skieurs accros aux sport d'hiver. Sur les conseils de Charles, nous commençons la descente par la combe nord-ouest à l'abri des coups de boutoir incessants, sur une piste fermée. Bonne pioche, la neige fraîche y est épaisse et généreuse, nous bondissons de virage en virage tout en bénéficiant d'une relative accalmie. Nous poursuivons du coup la descente par cette piste interdite, évidemment notre audacieuse option parfaitement réussie attire les touristes comme la vérole sur le bas clergé. Aussi devons-nous garder une bonne avance afin de conserver pour nous de vastes étendues vierges de toute trace, nous dévalons ainsi des sommets sur une neige absolument divine ! Virginie ne manque pas de nous relancer alors que nous stoppons afin d'observer narcissiquement nos traces, il s'agit de rester les premiers à signer les pans de neige fraîche. Nous n'en finissons pas de rire devant la qualité inespérée de cette descente.
Une merveilleuse journée, commencée dans une soufflerie, terminée dans le paradou de Montmajou !
Arrivée matinale à la station de Peyragude
Vraiment pas assez de neige en bas
Plus haut on trouve de belles congères
Du coup on pousse vers le sommet
Beaux sommets des Pyrénées avec Nornère
Bonne descente en revanche
On arrive a mi parcours
Échappée des Pyrénéens
C'est fini pour aujourd'hui