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Massif : Queyras - Alpes Cozie N
Départ : la Vachette (1360 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1983 m.
Ski : 2.1
Sortie du lundi 4 mars 2024
Boris Pivaudran
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : 9°c à Briançon...
Conditions d'accès/altitude du parking : 1370
Altitude de chaussage/déchaussage : 1370
Conditions pour le ski : bon au-dessus de 1900, inskiable en-dessous. Pentes au soleil : hyper lourd, toutes altitudes.
Conditions nivo et activité avalancheuse : chargé sur les crêtes
Activité avalancheuse signalée dans la zone ce jour, voir la carte.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Itinéraire suivi : voir gps
Horaires : 13h-17h15
C'est un peu le mantra de l'hiver ici : de gros épisodes de précipitations neigeuses, puis un iso qui remonte dans la stratosphère et qui dégueulasse tout. Avec 9°c sous abri à midi, on pouvait s'attendre à de la grosse collante. M'enfin les montagnes sont magnifiquement plâtrées, les arbres sont chargés de neige, la carte postale est alléchante et je m'octroie cette petite sortie d'après-midi pour vérifier ce qu'il en est. Surtout que ce versant de l'Infernet est un vrai frigo qui conserve normalement bien la poudre.
Au rapport, environ 30cm vers 1500, et 50-60 au-dessus de 2000m. Ajouté à la dernière couche, on peut sans peine enfoncer le bâton de 135cm en entier. Les crêtes sont très chargées. Une trace ambitieuse monte au sommet de l'Infernet, ce que je ne me risque pas à faire au regard des grosses accus qu'elle traverse.
La première descente dans Combe Belle est plutôt bonne, elle devait même être excellente de bon matin. Il faut vraiment viser les portions qui n'ont pas du tout vu le soleil. La deuxième descente dans les Boueyssounas, généreusement baignée de rayons printaniers, est elle tout autant physique que la montée. Avec 20kg de neige collante sur chaque skis, il faut vraiment de la pente pour arriver à bouger. Impensable sans skis larges. Je tire à flanc pour aller voir la combe de Pré Long, qui est habituellement un super coin. Je m'englue dans ce versant, tel un goéland dans le mazout, et renonce à tracer la combe compte-tenu du temps infini que cela prendrait de brasser ces kilotonnes de neige gorgée d'eau.
J'en suis quitte pour deux nouvelles Combes Belles poudreuses, qui sauvent la journée, avant une descente lourde et fastidieuse via le sentier d'été. Dans les clairières sous le Serre des Azoues j'ai cru que j'allais devoir mettre les peaux pour continuer à avancer (dans le sens de la descente je précise). Bref, une belle livraison, mais quel dommage que ces températures.