Bonjour les skieurs.
Pendant que vous vous adonniez aux joies de la glisse le 16 décembre j'ai bossé pour vous. En effet ce jour avait lieu, à Grenoble une journée ANENA formation aux avalanches.
Si vous étiez au ski, vous avez une bonne escuse. Mais afin de faire profiter tout le monde de cette journée je vous met un lien vers mon résumé : avalanche par plaque à vent.
Viendra bientôt un autre article concernant cette journée.
Bonnes glisse et évitez les gobelets et faces planes.
Merci beaucoup.
Moi j'ai une autre question de débutant : comment reconnait on une plaque ??
Je lis souvent dans les compte rendus de sortie "le coin est plaqué", alors qu'on m'a toujours dit que c'était très difficile à voir, une plaque. comment faite vous ??
Je connais le "whoumpf" mais à part ça ... faire une coupe du manteau ? mais celui ci n'étant pas homogène, une coupe sans plaque n'implique pas sécurité ?
Merci pour vos conseils.
Bonjour, le problème c'est que justement on ne reconnait pas une plaque, sinon il y aurait beaucoup moins d'accident.
Par contre avec l'expérience on la suspecte par :
La connaissance de l'endroit
Les traces laissées par le vent
La consistance du manteau neigeux, si tu sens une couche dure et dessous quelque chose de mou fuyons !
L'orientation de la pente, les faces nords sont plus propices à la formation de la couche friable.
Certaines fois c'est évident plaque dure qui sonne creux !
La suspicion des lignes de crête !
etc etc qui viens avec l'expérience. Même si tu a pris en compte tout ça tu n'est sur de rien, mais si tu a un de ces critères comme signal fort, fait demi tour la neige sera la demain.
Si tu débute recherche des stages de terrain.
Bonne glisse.
Salut,
Comme dit Carrelski, une plaque ne se voit que très rarement.
Mais on peut la subodorer, craindre sa présence par des facteurs météo et nivo et la la topographie. Et consulter les bulletins !
Ca demande de l'expérience (profite de celle des autres) et du bon-sens, beaucoup de bon-sens: on évite de se jeter dans des endroits qui "puent" à l'évidence et on ne se fie pas à une apparence primaire.
A +
kador a dit :Salut,
Comme dit Carrelski, une plaque ne se voit que très rarement.
Mais on peut la subodorer, craindre sa présence par des facteurs météo et nivo et la la topographie. Et consulter les bulletins !
Ca demande de l'expérience (profite de celle des autres) et du bon-sens, beaucoup de bon-sens: on évite de se jeter dans des endroits qui "puent" à l'évidence et on ne se fie pas à une apparence primaire.
A +
Bonjour,
Pour ce qui est des indices "indirects" ( preuves de vent, BRA, zones "réputées" ) je le fais déjà. J'ai déjà vu aussi des avanlanches de plaques parties et fait demi tour 🤣
Mais en fait, c'est plutôt vis à vis des commentaires : " c'est plaqué " que je me demandais comment faisaient les auteurs des sorties pour le voir.
Le plus souvent, lorsqu'on dit "c'est plaqué", c'est qu'il y a eu du vent et qu'il y a du gros carton sur de la poudre sans cohésion : on sort d'un passage en poudre libre, il commence à y avair du carton, et plus haut le carton est de plus en plus épais. On a donc bien de la neige avec beaucoup de cohésion sur de la neige avec moins de cohésion, c'est une plaque. Ca se voit très bien (peut etre as de loin, mais au moins tout près).
Par contre, rien n'indique que c'est dangereux en soi, il faut voir au cas par cas. Mais les incertitudes incitent souvent à renoncer devant une telle plaque dans une pente > 30-35°.
Le problème, c'est que ce n'est pas ces plaques qui causent le plus d'accidents, car justement elles sont facilement visibles, et sont souvent de dimension modeste.
Si on a choisi un itinéraire pour éviter ces plaques, rien n'empèche que des plaques moins facilement détectables soient présentes. Si on se dit que là c'est plaqué, donc à côté c'est plus sûr, on risque de faire des erreurs.
Certaines plaques se voient bien, mais ne pas en voir n'implique pas qu'il n'y a pas de plaque. Il faut étuduer plus précisément le manteau pour évaluer le risque de plaque.
Bubu a dit :Le plus souvent, lorsqu'on dit "c'est plaqué", c'est qu'il y a eu du vent et qu'il y a du gros carton sur de la poudre sans cohésion : on sort d'un passage en poudre libre, il commence à y avair du carton, et plus haut le carton est de plus en plus épais. On a donc bien de la neige avec beaucoup de cohésion sur de la neige avec moins de cohésion, c'est une plaque. Ca se voit très bien (peut etre as de loin, mais au moins tout près).
Par contre, rien n'indique que c'est dangereux en soi, il faut voir au cas par cas. Mais les incertitudes incitent souvent à renoncer devant une telle plaque dans une pente > 30-35°.
Le problème, c'est que ce n'est pas ces plaques qui causent le plus d'accidents, car justement elles sont facilement visibles, et sont souvent de dimension modeste.
Si on a choisi un itinéraire pour éviter ces plaques, rien n'empèche que des plaques moins facilement détectables soient présentes. Si on se dit que là c'est plaqué, donc à côté c'est plus sûr, on risque de faire des erreurs.
Certaines plaques se voient bien, mais ne pas en voir n'implique pas qu'il n'y a pas de plaque. Il faut étuduer plus précisément le manteau pour évaluer le risque de plaque.
merci beaucoup. Plaques, carton, se méfier.
par exemple, je sais que le verrou sous les Doménons est scabreux, mais quand on voit ça, ça fait peur 🤣
la-haut.over-blog.com/article-5420747.html
comment sait on qu il y a du vent
Et bien si il y a du vent ut es au courant. Sinon pour savoir si il y en a eu tu regarde les traces laissées sur la neige.